». Le tireur de surface est en contact avec les différents niveaux avec lesquels il communique via le téléphone et un code de coups de sonnette. Le rapport des experts judiciaires s'oppose quasiment en tout point aux conclusions des deux enquêtes (administrative et parlementaire). La catastrophe de Marcinelle sera à l'origine d'un blocage des relations diplomatiques entre les deux pays et mit un terme définitif à l' accord charbon[49],[50]. Trente ans après cette tragédie, je tiens encore à remercier ces hommes qui ont risqué leur vie pour tenter de sauver leurs camarades et je leur dis toute la fierté que j’ai d’avoir travaillé avec eux. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. En fin de journée également, Germain Wilmart, le pompiste, est retrouvé vivant à 170 mètres et ramené à l'infirmerie mais, trop intoxiqué, il meurt dans les bras de l'assistante sociale, Geneviève Ladrière, l'ange du Cazier comme l'appelaient les journalistes entre eux[31],[32],[16],[33]. Quoiqu'il en fût, Antonio Ianetta engage un premier wagonnet dans la cage. Un incendie s'est déclaré à près d'un kilomètre sous terre. C'est chose faite à 8 h 45[19], les hommes descendent dans le puits mais, sans équipement respiratoire, ils doivent remonter une fois 835 mètres atteints en raison des fumées. Ces experts judiciaires ont pour mission de, « suivre l’instruction ouverte à charge de X du chef d’homicide par imprudence dans l’affaire de la catastrophe minière du Charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle, de prendre connaissance des dossiers et de donner leur avis motivé sur les circonstances et causes de la catastrophe et sur les responsabilités éventuellement encourues[58]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Dans ces entrailles profondes de plus d’un kilomètre, douze nationalités de mineurs se côtoyaient. Antonio Ianetta, dès qu’il arrive en surface rencontre l'ingénieur Adolphe Calicis, l'informant qu'il y a un incendie à l'envoyage du 975[15]. À 9 h 15, sous l'action de la chaleur sur les câbles, la cage couchant du puits de retour d'air[22] s'écrase au fond de la mine, elle sera suivie par la seconde vers 10 h 15[6]. agrandir, 2. Le fils d'une des 17 victimes de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle dont le corps n'a pu être formellement identifié, a indiqué lundi lors d'une conférence de presse à Charleroi vouloir lancer les démarches pour Après 40 minutes, les 275 hommes sont répartis aux différents niveaux: le pompiste est déposé au niveau 170, c'est-à-dire à 170 mètres, 27 descendent aux niveaux 715 et 765, 89 à 835 et 907 mètres et le gros du contingent, 149 hommes sont descendus à 975 et 1035 mètres. Maintien d'un hommage aux Victimes au Bois du Cazier. Enfin, l'enquête judiciaire est confiée à un juge d'instruction assisté de cinq experts : Maurice Guérin, Inspecteur Général des Mines honoraire et chargé de cours à l’Université de Liège ; Fernand Dacos, professeur à l’Université de Liège ; Lucien Denoël, professeur émérite à l’Université de Liège ; Gustave Tison, professeur émérite à l’École des Mines de Douai ; et l’Allemand Helmut Fritzche, professeur d’Exploitation des Mines à la Haute École d’Aix-la-Chapelle[57]. L'ingénieur Calicis tente de remettre en fonction la dernière des cages restée en surface. Il sera retrouvé asphyxié à cinquante mètres de l'envoyage du 975 où il officiait (in Philippe Tomsin, « Le fonctionnement de la commission d’enquête sur la catastrophe du charbonnage du Bois de Cazier (Marcinelle, 8 août 1956). il prévient deux mineurs[f] qui se trouvent là de remonter en surface parce qu'il y a un incendie, il est environ 8 h 10[12]. Les cinq prévenus sont acquittés. Cloche Maria Mater Orphanorum offerte par l'Italie pour la commémoration du drame. Il l'interrompt tandis qu'il est en train de planifier une visite d'inspection avec l'ingénieur du corps des mines, Philippe Dassargues, il l'informe qu'il y a un « cassage de fosse »[13],[14]. ». Entretien avec le professeur Stassen », Revue du Nord, mars 2012, Marcel Leroy mentionne 5 000 francs belges (, Réalisée en 2006 à l'initiative du Patronato INCA-CGIL, à l'occassion du 50. Le Bois du Cazier reste avant tout un lieu de mémoire. Le 23 août, Angelo Berto, un sauveteur remonte en surface depuis le niveau 1035 à trois heures du matin et, désespéré, s'écrie en italien "Tutti cadaveri! Le Roi Baudouin s'est rendu sur place. Les syndicats, les familles n'en décolérèrent pas ; on parla alors de justice de classe. « Où la lampe passe, le mineur doit passer ! "[16],[36], il vient de retrouver cinquante hommes morts asphyxiés au fond d'une galerie. Il casse l'arrêt de la cour d'appel. Niché au creux d’un écrin de verdure, cet ensemble architectural, couronné par deux châssis à molettes, est ceinturé de trois terrils propices aux promenades. L'opération technique qui prend d'ordinaire six heures est effectuée en moitié moins de temps et permet de disposer à nouveau d'un ascenseur[24],[21]. Le ministère public et les parties civiles interjettèrent un appel devant la cour d'appel de Bruxelles. En première instance, cinq personnes sont mises à la cause. agrandir. Le matin du 8 août 1956, 274 ouvriers mineurs et un sous-traitant prennent, comme d'habitude, place dans les deux cages composées chacune de huit logettes où, accroupis, 5 hommes peuvent prendre place. À la suite de la catastrophe du Bois du Cazier, d'importantes mesures furent adoptées dès 1957 en matière de prévention et de lutte contre les incendies miniers. Aujourd’hui, le Bois du Cazier est un lieu mémoriel incontournable du Pays Noir et de Wallonie. Les grilles de sécurité sont replacées sur la dernière logette pour accueillir les trois hommes. Le surveillant de surface, Jules Gilson, prévient aussitôt l'ingénieur Adolphe Calicis, directeur des travaux. Le verdict est rendu le 1er octobre 1959. Dans sa déposition, il demande alors à Gaston Vausort s'il peut commencer à charger les wagonnets et, ayant reçu une réponse affirmative, il actionne la balance hydraulique pour régler finement l'affleurement du premier palier et commence à engager le premier wagonnet[10]. Vous souhaitez nous envoyer une information?Utilisez le formulaire de contact pour nous envoyer vos scoops! Les parties civiles, soutenues par les communistes se pourvoient en cassation qui rend son arrêt le 26 février 1962. Une colonne de fumée s'élève du Bois du Cazier à Marcinelle. Pour la translation des cages, la communication avec la surface se fait au moyen de cordon de sonnette et d'un code : quatre coups signalant, par exemple, que la cage est prête à être remontée en surface[5]. Les galeries au Bois du Cazier s'étendent en effet sur une surface de 875 hectares imposant parfois un trajet de 40 minutes pour que les mineurs rejoignent leur taille[6]. Sur les flancs des puits courent également les conduites d'eau, d'électricité (réseau: 6 Kv ; transformateurs 525 v[4]), d'huile hydraulique sous pression (6 kg/cm2) et des câbles téléphoniques. Arsène Renders, ingénieur chez Foraky, se rend toutefois sans équipement à une dizaine de mètres de l'autre côté, il y trouve le corps d'un cheval mort mais pas âme qui vive[23]. La Belgique ne permettant pas à cette époque de faire objection de conscience, il est emprisonné. 187 et sq. Une enquête administrative de l'administration des mines sera placée sous la responsabilité du directeur divisionnaire du bassin Charleroi-Namur, Roger Lefebvre. Les corps des 29 mineurs sont rapatriés le 28 novembre 1956. Le 8 août 1956, 275 mineurs sont descendus au fond de la mine et seulement 13 sont remontés vivants, 262 camarades ont perdu la vie. Hélas, la deuxième translation du niveau 765 était en cours, ce qui explique le rappel brutal de la cage tandis que le wagonnet vide et celui rempli étaient à demi engagés. Au sud de Charleroi, le Bois du Cazier est un lieu culturel incontournable sur fond de patrimoine industriel. Soudain, la cage est rappelée[11]. Ce sera la première fois en 64 ans ! Tous les 8 août une commémoration se déroule sur le site du Bois du Cazier durant laquelle, on fait tinter la cloche Maria Mater Orphanorum Le drame du Bois du Cazier est la plus grave catastrophe minière que connut le pays. Le Bois du Cazier, forme abrégée de « société anonyme des Charbonnages du Bois du Cazier à Marcinelle »1, est un ancien charbonnage situé à Marcinelle, actuellement section de Charleroi, en Belgique. Commémoration du 55ème anniversaire de la catastrophe minière du Cazier à Marcinelle Publié le 08-08-11 à 13h07 à MARCINELLE 08/08 (BELGA) La cérémonie commémorative du 55e anniversaire de la tragédie du Bois du Cazier s'est déroulée, lundi matin, à Marcinelle (Charleroi), en souvenir de l'accident de charbonnage qui a, le 8 août 1956, coûté la vie à 262 mineurs. Il s'agit d'Adolphe Calicis, l'ingénieur des mines directeur des travaux du Bois du Cazier, d'Eugène Jacquemyns, l'ingénieur en chef du charbonnage, de Roger Lefebvre, directeur divisionnaire du bassin de Charleroi-Namur, celui-là même qui avait organisé l'enquête administrative et pris part à l'enquête parlementaire se voyait inculpé, de Philippe Dassargues, présent sur les lieux lors du sinistre, ingénieur des mines chargé de la surveillance du Bois du Cazier et de Louis Devleeschauwer, électricien de la société CONELVA chargé du contrôle des installations électriques du site minier[59]. La catastrophe … Le wagonnet plein à peine engagé retombe dans la galerie. Le 8 août 1956 à eu lieu la catastrophe du Bois-du-Cazier à Marcinelle, Charleroi, Belgique. Il ne devra cependant pas accomplir le reste de son service civil et sera officiellement démobilisé en 1956[50]. La catastrophe a été commémorée à l'heure précise des événements, et en présence de plusieurs personnalité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Willy Bourgeois, Serge Mayence (recueil des documents) et. Le wagonnet plein ne parvient pas à chasser complètement le wagonnet vide, les deux arrêtoirs anti-recul (bloquant les essieux) se sont bien couchés lors de l'encagement mais l'arrêtoir "lolo" sur la roue avant droite a bloqué le second train de roues. En 1952, le gouvernement belge lui propose de faire un service civil de trois années au Bois du Cazier. Jean Stromme, l'ingénieur hollandais chargé de l'approfondissement du puits d'extraction est le 275e homme à être descendu dans la mine ce jour-là. En 1953, il publie un opuscule intitulé « Six mois dans l'enfer d'une mine belge »[64]. Avant que l'unique disjoncteur en surface puisse faire son office, un arc électrique a enflammé l'huile déclenchant un déluge de flammes attisé par l'air sous pression. À son retour, il n'y a pas de cage à l'envoyage mais une cage vient rapidement se poser sur le berceau mobile de la balance hydraulique. Enfin, un groupe de 9 hommes descend jusqu'à 1 100 mètres[3],[2]. À 14 h 0, la ventilation est remise en fonction pour éliminer le bouchon de vapeur. Les seuls villages italiens de Manoppello et Lettomanoppello[j] eurent à pleurer la disparition de vingt-neuf des leurs. Antonio Ianetta n'est pas là à cet instant ; il est en train de déplacer une berline de bois qui gêne la collecte des wagonnets pleins. À sa sortie, il est à nouveau contraint de faire son service militaire. Au Bois du Cazier, l’exhumation des corps des 17 mineurs inconnus pourrait intervenir 65 ans après la catastrophe. Le procès en première instance débuta le 6 mai 1959 devant la 7e chambre correctionnelle de Charleroi qui s'était réunie dans un auditoire de l'Université du travail de Charleroi. Les hommes de nuit sont remontés en surface. 8 août 1956. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante Elle comporte 27 membres dont Roger Lefebvre déjà chargé de l'enquête administrative. Lorsque, après ce qui parait une éternité, elle arrive, ils règlent à tatons son niveau et prennent place dans celle-ci pour remonter en surface. La cage descend à 1 035 mètres avant de remonter en surface [12]. Cette condamnation fut vécue tant dans les rangs de la communauté des ingénieurs que parmi les représentants des ouvriers comme la condamnation d'un bouc émissaire. Lucien Bajoux était tireur et a échappé de peu à la catastrophe du 8 août 1956. Ils ne furent guère bien accueillis par la population locale et vivaient dans des conditions déplorables. À 835 mètres, où l'on mesure des taux de monoxyde de carbone mortels, deux corps sont retrouvés[35], tandis qu'à 880 mètres, aucune victime n'a été trouvée. Le 8 août 1956, la catastrophe du Bois du Cazier endeuillait à tout jamais le Pays Noir. Lors de la remontée, des appels de cage sont entendus provenant des niveaux 835 et 907. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique1 au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8août1956. Les commémorations démarreront le mardi 7 août à 17h. Le 8 … Une tragédie, la plus grosse catastrophe minière de Belgique, a eu lieu ce 8 août 1956 à Marcinelle. Il remettra ses conclusions au procureur du Roi. Le matin du 8 août 1956, Oscar Mauroy, est le « tireur de surface »[b] et Henri Antignac est le machiniste. Les hommes arrivés à leur niveau se rendent ensuite à leur poste de travail qui peut parfois être distant de deux kilomètres. Il n'y eut dès lors pas d'investissement pour augmenter la sécurité ou pour moderniser les infrastructures[51]. Le 8 août, il y a aura 63 ans que la catastrophe du Bois du Cazier s'est produite. C Au niveau 975, Antonio Ianetta s'est éloigné de la zone « d'envoyage » pour déplacer une berline de bois[c] qui gênait la circulation des wagonnets pleins[10]. Ceci s'explique par les accords qui avaient été conclus entre la Belgique et l'Italie, le 23 juin 1946 : les accords charbon[48]. En Belgique, les fonds de la CECA ne servirent qu'à augmenter la production pour maintenir la Belgique sur l'échiquier international. En 1995/96, le chanteur compositeur Italo /Belge Claudio Scott, avec la participation de Alexandre Lambrix, (alors président des "Ex mineurs") compose et enregistre pour le 50ème anniversaire de la catastrophe, "Méditation" une chanson sur les mineurs et les mines en Wallonie. Il y a 61 ans, 262 mineurs perdaient la vie au Bois du Cazier suite à un incendie au fond du puits. agrandir, 4. Après les commémorations de la catastrophe qui a provoqué la mort de 262 mineurs, le 8 août 1946, dans des circonstances particulièrement dramatiques, c’est une nouvelle Elle causa la mort de 262 mineurs. La gendarmerie demande à la foule de laisser un passage pour les véhicules de secours. catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. Ce jour-là, 262 mineurs, dont plus de la moitié d'Italiens, allait perdre la vie. Elle causa la mort de 262 mineurs. Cette disposition permet de soulager les moteurs. Oscar Mauroy informe Gaston Vausort, l'adjoint de l'envoyeur, Antonio Ianetta, au 975 des deux translations durant lesquelles ils devront laisser les cages libres[6]. Le tribut payé par Les dirigeants de la mine, souhaitant mettre un terme aux poursuites judiciaires, transigent et règlent à l'amiable leur différend avec les parties civiles en octroyant 3 000 francs belges par victime[60],[k]. Une catastrophe majeure Le 8 août 1956 à 8h10, un incendie se déclare dans la mine du Bois du Cazier , où 275 hommes étaient descendus pour travailler. Le 16 août 1956 eurent lieu les funérailles officielles des six premières victimes. Le sauvetage se poursuivra durant trois semaines. L'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Liège. La foule attend … Au niveau européen se tint une conférence internationale dans le cadre de la CECA qui promulgua pas moins de 308 résolutions qui pour la plupart furent mises en œuvre en Belgique. 262 mineurs périssent asphyxiés. [41] ». L'industrie belge, au sortir de la seconde guerre mondiale avait été relativement bien préservée contrairement aux ravages que connurent l'Allemagne et le Nord de la France. Depuis, des cérémonies commémoratives rappellent le souvenir des 262 mineurs qui ont péri dans cette terrible tragédie. Antonio Ianetta dit avoir demandé alors à Gaston Vausort s'il pouvait encager ; ayant reçu une réponse affirmative, il a engagé un premier wagonnet rempli. Le wagonnet vide qui dépassait de 35 centimètres heurte violemment une poutre métallique au plafond, la descelle de la maçonnerie et l’entraîne dans le puits avant que la cage ne se bloque définitivement.