Dr Cheikh Anta Diop7 ›. Les comparaisons de Diop entre l'institution de Pharaon et, entre autres, celle du Damel de Cayor ou du Mogho Naba du Mossi ont suscité d'autres recherches, notamment par Alain Anselin, mais également Cervello Autuori. Les travaux de Cheikh Anta Diop, entre autres, ont donné naissance à un courant historiographique dit afrocentriste. Cheikh Anta Diop - Philosophie, Science Et Religion. Top 8 des citations inspirantes de Cheikh Anta Diop. D'autres[Lesquels ?] ». Oum Ndigi[59] a réalisé des études similaires sur le basa[60]. Il a donc tenté de vérifier si ces similitudes étaient fortuites, empruntées ou filiales. montre une similitude radicale qui témoigne selon lui d'une commune parenté culturelle. C'est qu'Osiris, roi-dieu mort, dispense l'abondance précisément dans sa condition de mort, d'être sacrifié (Frankfort, 1948, chap. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. La dernière modification de cette page a été faite le 20 décembre 2020 à 05:41. Il ne s'agit pas davantage de s'enorgueillir puérilement de quelque passé glorieux, mais de bien connaître d'où l'on vient pour mieux comprendre où l'on va. D'où sa remarquable prospective politique dans Les fondements culturels, techniques et industriels d'un futur État fédéral d'Afrique noire (Présence africaine, 1960) ; et son implication concrète dans la compétition politique au Sénégal, son pays natal. El 9 de Enero de 1960 Diop expuso su tesis doctoral en la Sorbona; seis años antes tuvo que renunciar a su primera defensa porque sus opiniones chocaban frontalmente con las del mundo académico dominante. L'idée d'une Égypte ancienne noire avait déjà été avancée par d'autres auteurs anterieurement, mais l'œuvre de Cheikh Anta Diop est fondatrice dans la mesure où elle a considérablement approfondi l'étude du rôle de l'Afrique noire dans les origines de la civilisation. Ainsi, toute une école de linguistique historique africaine est née de ces recherches, dont les auteurs et la publication sont désormais conséquents[63]. Sa mère, Magatte Diop, vécut jusqu’en 1984. Seligman, Study in Divine Kingship). Il était humainement impossible à un seul individu de les y apporter : ce ne pourra être que le travail de plusieurs générations africaines. Philosophie, science, religion, Cheikh Anta Diop, Michel Ndoh, Alfabarre. ». Ainsi, Henry Tourneux, spécialiste des langues africaines (mbara, fulfulde, munjuk, kotoko…) et membre de l'unité mixte de recherche Langage, Langues et Cultures d'Afrique noire (CNRS)[80], observe que « la coïncidence de trois langues non contiguës Â» ne garantit pas « le caractère commun, « négro-égyptien Â», d'un mot Â» : en effet, il ne suffit pas qu'un fait linguistique soit attesté dans deux langues non contiguës du « négro-africain Â» contemporain (la troisième langue étant l'égyptien ancien ou le copte) ni que les champs sémantiques soient identiques pour que l'on ait la preuve que le fait linguistique en question relève d'une hypothétique matrice « négro-égyptienne Â»[81]. Enviado por wandersonn. Selon le site internet Hominides.com, les catalyseurs culturels de cette migration consisteraient dans la maîtrise du feu[28], permettant de vivre dans des contrées tempérées, et, selon Diop, l'invention de la navigation[29], permettant de traverser de vastes étendues aquatiques. 664 All through the story we feel the sustained urge of man who was sure he had made firm umbilical connection with the earth of his being and that this connection was worth everything In fact one of the most touching scenes of the book recalls that moment when the author discovered that Cousin Georgia who lived on to tell the family saga after Grandma died had herself passed away within the very hour that had walked into Juffure village think that as the last of the old ladies who talked the story on front porch it had been her job to get me to Africa then she went to join the others up there watchin 682) No race of people has demonstrated this pained desire to achieve rooting in the earth of contemporary history quite as much as the Negro race perhaps because no race has had its humanism questioned quite as determinedly To be sure during all those centuries in which the African continent was subjected to the most brutal human and economic ravages well-reasoned voice of protest was occasionally raised to the conscience of the civilised world by an African or non- African sympathiser But it not until the thirties and forties when the Black intellectuals saw how much more could be achieved through an established congress of nations that the drive for the affirmation of the Black selfhood gathered momen tum Indeed that congress was made up largely of nations that still held the Black race in political bondage henceforth the entire intellectual vigour of the Black man was mobilized towards demonstrating as Irele in Senghor 1977 io has recently put it the desire of Black people to change the conditions of their historical relationship with the West and preoccupation with the destiny of the Black man in the modern world This impetus bore political fruit in the late Cahiers tudes africaines 84 XXI-4 pp 557-602. Modernité et tradition dans l'œuvre de Cheikh Anta Diop Â», Saliou Ndiaye, « L'Apport de Cheikh Anta Diop à l'historiographie africaine Â», in. Sur le plan linguistique, il a initié l'étude diachronique des langues africaines et a défriché l'histoire africaine précoloniale (hors période pré-égyptienne largement commentée). J'étais [c'est évidemment Volney qui parle à la, La remise en contexte de son œuvre incite à rappeler l'isolement de ce chercheur qui remet en cause, avec très peu d'aide extérieure, plusieurs siècles d'études égyptologiques, menées par des égyptologues de renom (, Voir notamment le bilan des jugements portés par la communauté scientifique francophone effectué dans la, Daniel F. McCall a donné un compte rendu très sceptique sur la méthode et les conclusions d’« Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ? Cheikh Anta Diop: The Search for a Philosophy of African Culture.. Il ne parvient pas dans un premier temps à réunir un jury mais, d'après Doué Gnonsoa, sa thèse rencontre un « grand écho Â» sous la forme d'un livre, Nations nègres et culture, publié en 1954[7]. 0 0 voto positivo 0 0 voto negativo. Selon Diop, les Égyptiens auraient également pratiqué le régicide rituel, qui serait devenu progressivement symbolique, à travers la fête-Sed, un rite de revitalisation de la royauté[53]. Pour la rédaction de cet ouvrage, il participe en 1974 au Colloque international du Caire où il confronte les méthodes et résultats de ses recherches avec ceux des principaux spécialistes mondiaux. Pour lui, les traditions juive et arabe classent généralement l'Égypte comme un des pays de Noirs[36]. Désormais, le fait que l'Égypte soit une civilisation africaine n'est pas remis en cause par les égyptologues et les preuves archéologiques s'accumulent même depuis quelques années[65]. Il décroche une bourse pour étudier en France en 1946, et choisit d’abord la physique et la chimie, avant de […] « Vers les années 1820, à la veille de la naissance de l'égyptologie, le savant français Volney, esprit universel et objectif, s'il en fut, tenta de rafraîchir la mémoire de l'humanité que l'esclavage récent du nègre avait rendue amnésique à l'égard du passé de ce peuple. Selon la plupart des égyptologues non afro-centristes, si l'Égypte était appelée le « pays noir Â» à l'époque pharaonique, c'était en référence à la bande de terre rendue fertile par le limon noir déposé par la crue annuelle du Nil, artère vitale de la civilisation de l'Égypte antique[37]. Le colloque Philosophie et Religion, organisé par la "Revue sénégalaise de philosophie", 1982. Sa confrontation, au Sénégal, avec le chantre de la négritude serait l'un des épisodes intellectuels et politiques les plus marquants de l'histoire contemporaine de l'Afrique noire[16]. Pour les Yoruba, Diop se fonde essentiellement sur l'ouvrage de J. Olumide Lucas. Il avance une similitude du Dieu-Serpent dogon et du Dieu-Serpent égyptien, ou encore celle du Dieu-Chacal dogon incestueux et du Dieu-Chacal égyptien incestueux. Sign-list « Gardiner Â» : A25, A37, A38, A49, D33, D34, O34, O35, P1 à P11, R24, R25, S22, S29, S30, S31, T1, T2, T3, T4, T5, T6, T10, T12, T13, U19, V2 à V8, V12, V13, V14, V28, Y1. Cette donnée s'exprime dans les caractères hiéroglyphiques par le nombre de signes composés à partir d'images d'outils et d'instruments de pêche. Méconnu par la majorité de ces compatriotes, de par sa personnalité, de par son oeuvre, Cheikh Anta Diop est un Sénégalais, historien, politique, anthropologue et égyptologue. Depuis, la lignée des égyptologues de mauvaise foi, armée d'une érudition féroce, a accompli le crime que l'on sait, en se rendant coupable d'une falsification consciente de l'histoire de l'humanité. qui affirment qu'ils ne suscitent l'intérêt que sur le plan de l'historiographie de l'Afrique et non sur celui de la connaissance de son passé. Il n'est pas rare que les partisans de Cheikh Anta Diop perçoivent les critiques à l'encontre de ses travaux comme étant a priori de mauvaise foi, voire le fruit d'un complot : ainsi, l'égyptologue Bénédicte Lhoyer dit avoir été souvent confrontée à des militants africanistes, se réclamant des thèses de Diop, qui niaient tout élément non négro-africain dans la culture égyptienne antique et présentaient comme « un mensonge total Â» les faits en sens contraire[72]. 204 visualizações. Diop pose que les premiers Homo sapiens devaient être probablement de phénotype noir, parce que, selon la règle de Gloger, les êtres vivants originaires des latitudes tropicales sécrètent plus de mélanine dans leur épiderme, afin de se protéger des rayonnements solaires. (Questions courantes). La méthodologie de comparaison de Diop est rejetée par des linguistes modernes, comme Russell Schuh[45]. Pour lui, « si l'absence répétée des paires d'homophones nécessaires à l'établissement du code hiéroglyphique dans une famille de langues donnée rend difficile d'affirmer que cet univers linguistique puisse rendre compte de l'élaboration de l'écriture hiéroglyphique Â», il considère que le « paradigme africain Â» serait doté d'un « pouvoir explicatif Â» plus grand, que le « paradigme sémitique Â» qu'il considère comme biaisé[66]. Cheikh Anta Diop a rassemblé les résultats de ses travaux dans le dernier ouvrage qu'il ait publié avant son décès, intitulé Civilisation ou barbarie, anthropologie sans complaisance[20], où il expose sa théorie historiographique, tout en tentant de répondre aux principales critiques que son œuvre a suscitées chez les historiens et ceux qu'il qualifie « d'égyptologues de mauvaise foi Â»[21]. À la suite du chapitre 1, est publié un compte-rendu des débats lors du colloque[12] qui mentionne l'accord des spécialistes — à l'exception de l'un d'entre eux — sur les éléments apportés par Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga au sujet du peuplement de l'Égypte ancienne. Cette pratique serait attestée, notamment chez les Yorouba, Haoussa, Dagomba, Tchambas, Djoukons, Igara, Songhoy, Shillouks. In: Cahiers d'études africaines, vol. Un égyptologue incapable de lire le moindre hiéroglyphe Â»[92]. Le totem est généralement un animal considéré comme une incarnation de l'ancêtre primordial d'un clan. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Présentation du livre. estiment que son approche pluridisciplinaire l'amène à des rapprochements sommaires dans certains domaines comme la linguistique, ou que ses thèses entrent en contradiction avec les enseignements académiques de l'archéologie et de l'histoire de l'Afrique et en particulier de l'Égypte. On n'en connaît qu'une seule occurrence[35], dans un texte littéraire du Moyen Empire. Toutefois, la préoccupation de Diop consiste moins à innover en matière d'historiographie de l'Afrique, qu'à connaître profondément l'histoire de l'Afrique en vue d'en tirer les enseignements utiles pour agir efficacement sur son avenir. Il s'est attaché sa vie durant à montrer l'apport de l'Afrique et en particulier de l'Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiale. Nous préférons, quant à nous, la notion de « substrat culturel pan-africain Â», compris comme un patrimoine culturel commun qui aurait eu son origine à l'époque néolithique et dont auraient émergé, ici et là dans l'espace et dans le temps, les diverses civilisations africaines historiques et actuelles. africanistes contestent l'insistance de Diop sur l'unité culturelle de l'Afrique noire. ], tout en reconnaissant que Diop a eu le mérite de libérer la vision de l'Égypte ancienne de son biais européocentriste, restent partagés sur certaines de ses conclusions. Il adopte un point de vue spécifiquement africain face à la vision de certains auteurs de l'époque selon laquelle les Africains sont des peuples sans passé. Lui-même et d'autres s'inspireront de la « linguistique historique africaine Â» initiée par Diop. L'argument linguistique de Diop comporte deux volets[39]. À la Conférence internationale de Toulouse (septembre 2005), Alain Anselin, quant à lui, « a délivré une communication portant sur les noms de nombres en égyptien ancien où il considère deux courants d'influence, l'un tchado-égyptien, l'autre égypto-sémitique Â»[79]. Facebook. En égyptien ancien, Kemet s'écrit avec comme racine le mot km, « noir Â», dont Diop pense qu'il est à l'origine étymologique de « la racine biblique kam Â». 2059. Il y obtiendra en 1981 le titre de … En plus d'être le dieu-qui-meurt, Osiris est aussi le premier ancêtre de la royauté (être individuel) et, en tant que roi mort, celui auquel s'identifient tous les rois en mourant (être collectif). Ferran Iniesta, « Ã€ propos de l'École de Dakar. Selon Théophile Obenga, jusqu'à la première moitié du XXe siècle, la perspective historiographique de Diop est aux antipodes de ce qui est communément diffusé[58] depuis Hegel, Hume, Kant, Rousseau, Hobbes, Marx, Weber, Renan, etc., en sorte que son Nations nègres et culture serait le premier ouvrage de cette envergure à étudier l'histoire de l'Afrique antérieure aux traites négrières arabe et européenne, dans les temps les plus anciens. Ainsi, le linguiste comparatiste Antonio Loprieno[77] notamment[78] relève les caractéristiques communes à l'égyptien et aux autres langues afroasiatiques : entre autres la présence de racines bi- et trilitères, constantes dans les thèmes verbaux et nominaux qui en dérivent ; la fréquence de consonnes glottales et laryngales, la plus caractéristique étant l'occlusive laryngale ˁayn ; le suffixe féminin * -at ; le préfixe nominal m- ; le suffixe adjectival –i (le nisba arabe). Au contraire, eu égard à la fiabilité de tels tests, il s'étonne qu'ils n'aient pas été généralisés sur les momies disponibles. “Armez-vous de science jusqu’aux dents”, aimait-il à répéter aux jeunes chercheurs africains. Selon Diop[48], cette institution et les pratiques cultuelles afférentes sont attestées en Égypte tout comme dans les autres cultures « négro-africaines Â». Aboubacry Moussa Lam a travaillé dans ce sens pour le peul[61]. Se fondant sur un témoignage d'Hérodote dans Euterpe, il pense que cette institution se serait diffusée aux populations sémitiques depuis l'Égypte. C’est cette pluridisciplinarité qui 0. Diop a participé à l'élaboration d'une conscience africaine libérée de tout complexe face à la vision européenne du monde. — Babacar Sall, « Des Grands Lacs au Fayoum, l'Odyssée des pêcheurs Â», ANKH, no 12/13, 2003-2004, Khepera, Paris, p. 108-117. Selon Diop, Homo sapiens aurait suivi, dans les premiers temps, la disponibilité naturelle des ressources alimentaires (animales et végétales) au gré des conjonctures climatiques ; en empruntant toujours les voies naturelles de sortie de l'Afrique (Sicile, Italie du Sud, isthme de Suez, détroit de Gibraltar)[27]. Il obtiendra finalement son doctorat en 1960. Obenga a renommé « négro-égyptien Â» la théorie générale de cette linguistique historique africaine[64]. Or, la faune et la flore des signes scripturaux égyptiens sont, selon lui, africaines, notamment de la région des Grands Lacs, au cœur de l'Afrique et l'ichthyonomie égyptienne présenterait des similitudes avec les noms de poissons dans diverses langues négro-africaines contemporaines[réf. La Chef de la scolarité . Délais de rigueur le 30 Juin 2016. Anselin estime également que les hiéroglyphes photographient les milieux écologique et sociétal qui les ont vus naître. Considérez-le avec précaution. De même que les différentes coiffures et leurs significations, les cannes et sceptres royaux[réf. En 1951, Diop prépare sous la direction de Marcel Griaule une thèse de doctorat à l'Université de Paris, dans laquelle il affirme que l'Égypte antique était peuplée d'Africains noirs[6], et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique de l'Ouest. ... 4 – « Le nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; … Par ses travaux, Cheikh Anta Diop a levé la tutelle idéologique et culture occidentale qui pesait alors sur l'Afrique[70]. Cheikh Anta Diop (29 December 1923 – 7 February 1986) was a Senegalese historian, anthropologist, physicist, and politician who studied the human race's origins and pre-colonial African culture.Though Diop is sometimes referred to as an Afrocentrist, he predates the concept and thus was not himself an Afrocentric scholar.However, Diop thought, as it is called, is paradigmatic to Afrocentricity. Sur l'ancienneté et des enjeux du débat sur le peuplement de l'Égypte ancienne, voir Chrétien (Jean-Pierre), Kabanda (Marcel), AFP, « Un mausolée pour perpétuer la mémoire de Cheikh Anta Diop Â», Site du ministère de la Culture du Sénégal. », « La « fête du Sed Â» était désormais la fête de rajeunissement du roi : mise à mort rituelle et rajeunissement du roi étaient synonymes et se passaient au cours de la même cérémonie (cf. En 1951, Diop prépare sous la direction de Marcel Griaule une thèse de doctorat à l'Université de Paris. Mais, selon Diop[51], un trait encore plus singulier commun aux souverains traditionnels africains consiste en « la mise à mort rituelle du roi Â»[52]. En effet, Henry Tourneux est « spécialiste des langues tchadiques et de la lexicographie peule[83] Â». J’ai entendu l’autre jour, un célèbre professeur de philosophie dans un lycée de la place, par ailleurs grand chroniqueur sur une chaîne de télévision, réclamer à cor et à cris l’introduction de la pensée de Cheikh Anta Diop dans les programmes ; il ajoutait même qu’il avait fait un sondage auprès de ses élèves mais qu’aucun d’eux ne connaissait Cheikh Anta Diop. Achat Philosophie, Science, Religion - Le Combat De Cheikh Anta Diop à prix bas sur Rakuten. nécessaire] : « L'ensemble du travail [sa thèse et le livre qui en découle] n'est qu'une esquisse ou manquent toutes les perfections de détail. En 1966, lors du premier Festival mondial des arts nègres de Dakar, Diop a été distingué comme « l'auteur africain qui a exercé le plus d'influence sur le XXe siècle[17] Â». Aujourd’hui il aussi utile que nécessaire de connaitre cet homme qui marqué son temps et dont l’oeuvre reste immortelle surtout pour ceux qui sont en quête du savoir. Diop lui-même, dans l'avant-propos de Nations nègres et culture, ne fait pas mystère de sa difficulté à faire preuve de rigueur face à l'immensité de la tâche à laquelle il s'était attelé. Il observe également que, en présence d'un morphème ayant une structure nd en égyptien, on rencontre généralement un morphème équivalent en wolof de structure ld. (...) Elle fut propagée à grand renfort de publicité et enseignée à l'échelle du globe, car elle seule disposait des moyens matériels et financiers de sa propre propagation. Dakar, le 22 Juin 2016. Ses thèses restent aujourd'hui contestées, et sont peu reprises dans la communauté scientifique [1], [2], [3]. », « Si les auteurs de la civilisation pharaonique apparaissent dès le début comme des agriculteurs, il n'en demeure pas moins qu'ils ont gardé les traces de ce qu'ils ont été avant et pendant l'époque prédynastique (-4000 à -3200), c'est-à-dire des pêcheurs. News blog. Le Pharaon, le Mansah, le Mwene ou le Mogho Naba sont des institutions structuralement analogues : sacerdotales et en même temps politiques. Mubabinge Bilolo, « Les tâches laissées par Cheikh Anta Diop. Alain Anselin a relevé de nombreuses similitudes régulières en ce qui concerne la « grammaire du verbe, du geste et du corps en égyptien ancien et dans les langues négro-africaines modernes Â»[62]. « Le livre le plus audacieux qu'un nègre ait jamais écrit Â», en dira Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme. L'égyptologie « afrocentrée Â» est un domaine de recherche initié par Cheikh Anta Diop, où l'on étudie la civilisation de l'Égypte ancienne en partant du postulat qu'elle est une civilisation négro-africaine. », « De l'identité de conception qui existe, en général, entre l'Égypte et le reste de l'Afrique Noire, la conception de la royauté est un des traits les plus impressionnants. Okpewho Isidore. Poursuivant la lutte sur un plan plus culturel, il participe aux différents congrès des artistes et écrivains noirs et, en 1960, il publie ce qui va devenir sa plate-forme politique : Les fondements économiques et culturels d'un futur État fédéral en Afrique noire[15]. Toutefois les théories linguistiques d’Obenga ne sont pas reconnues par les enquêtes linguistiques actuellement en cours[85], on leur a reproché leur manque de sérieux[86], et leur instrumentalisation politique[87]. Tout d'abord, il convient de remarquer qu'en Égypte le dieu-qui-meurt est Osiris et que, comme dans le cas des rois divins africains mais à la différence des autres dieux-qui-meurent d'Europe et du Proche-Orient anciens, Osiris est aussi roi (...). Selon Cheikh Anta Diop, les procédés égyptiens de momification ne détruisent pas l'épiderme au point de rendre impraticables les différents tests de la mélanine permettant de connaître leur pigmentation. Son père, (le Jeune) Massamba Sassoum Diop est décédé peu de temps après sa naissance. [22], l'Homme (Homo sapiens) est apparu sous les latitudes tropicales de l'Afrique, dans la région des Grands Lacs. Par ailleurs, dès 1947, Diop s'est engagé politiquement en faveur de l'indépendance des pays africains et de la constitution d'un État fédéral en Afrique. Il poursuit dans le même temps une spécialisation en physique nucléaire au laboratoire de chimie nucléaire du Collège de France. Cheikh Anta Diop (Diourbel, 29 de dezembro de 1923 — Dacar, 7 de fevereiro de 1986) foi um historiador, antropólogo, físico e político senegalês que estudou as origens da raça humana e cultura africana pré-colonial. Bien que Diop se soit distancié formellement de la négritude senghorienne, I. Okpewho considère qu'il en a subi l'influence et le critique pour un certain romantisme qui en résulterait. Cheikh Anta Diop (né le 29 décembre 1923 à Thieytou - mort le 7 février 1986 à Dakar) est un historien, anthropologue et homme politique sénégalais.Il a mis l'accent sur l'apport de l'Afrique et en particulier de l'Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiales. Avec Théophile Obenga et Asante Kete Molefe, il est considéré comme l'un des inspirateurs du courant épistémologique de l'afrocentricité. ouvriers spécialisés, appelés « castes Â» en Afrique de l'Ouest. Autant d'images de massues, corde, barque, eau, nœuds, etc. Pour lui, les populations africaines subsahariennes auraient comme ancêtre directe les anciens Égyptiens, dont une partie aurait migré vers l'Afrique de l'Ouest notamment[4]. Sa famille est d'origine artistocratique wolof. Bien que démonstration ait été faite avant les travaux de Diop que l'égyptien n'appartient pas au groupe sémitique des langues afroasiatiques, il n'en résulte pas nécessairement qu'elle n'appartient pas au phylum afroasiatique[76]. Théorie historiographique de Cheikh Anta Diop, L'Égypte comme une civilisation négro-africaine, « l'Égypte était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser Â», « quel que soit l'angle sous lequel on l'envisage, apparaît comme défavorable aux intérêts des Africains Â», « ont le visage bouffi, l'œil gonflé, le nez écrasé, la lèvre grosse ; en un mot, un vrai visage de Mulâtre. 21, n°84, 1981. pp. Ce qui leur confère une carnation aux nuances les plus sombres (ou les moins claires). ». Le spécialiste de la linguistique historique Ferdinand de Saussure a établi que ce type de correspondances régulières n'est presque jamais fortuit en linguistique, et que cela a force de « loi Â» phonologique, dite sound law[43]. Selon Diop[49], les Égyptiens pratiquaient la circoncision dès la période prédynastique. Osiris se ressemble donc en tous aspects au roi-dieu africain. Cheikh Anta DIOP : extrait du manuscrit de Civilisation ou Barbarie traitant des rapports entre sciences et philosophie (Cheikh Anta DIOP, Civilisation ou Barbarie, Paris, Présence africaine, 1981, p. 472) Recherche fondamentale sur la structure de la matière.