Par ailleurs, Leiris préface le catalogue Le grand jeu de Francis Bacon de l’exposition de ses œuvres récentes à la galerie Claude Bernard en 1977 et propose une introduction à ses entretiens avec son ami David Sylvester. 2 of Lying Figure with Hypodermic Syringe, Triptych inspired by T.S Elliot's 'Sweeney Agonistes', Two Figures Lying on a bed with Attendants, After Muybridge - Study of the Human Figure in Motion - Woman Emptying a Bowl of Water, Three Studies for a Portrait of George Dyer, Double Portrait of Lucian Freud and Frank Auerbach, Three Studies for a Portrait of Lucian Freud, Portrait of Lucian Freud (on Orange Couch), Three Studies for a Portrait of Peter Beard, Three Studies for a Portrait of Henrietta Moraes, Three Studies for the Head of Isabel Rawsthorne, Portrait of Isabel Rawsthorne Standing in a Street in Soho, Three Studies of Henrietta Moraes laughing, Study for a Self-Portrait—Triptych, 1985–86, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Francis_Bacon_(peintre)&oldid=177640245, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Article contenant un appel à traduction en allemand, Portail:Biographie/Articles liés/Peinture, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En effet, depuis la photographie et le cinéma, les peintres ne sont plus chargés de cette tâche illustrative, cette tradition de la re-présentation n’a plus lieu d’être et il n’existe alors plus que deux extrêmes : le reportage direct (rendu possible par les nouveaux moyens techniques) et le grand art[46]. En 1934 se tient sa première exposition personnelle à la Transition Gallery, qui est un échec. C’est pourquoi la peinture de Bacon propose un certain dépouillement, une absence de symbole ou de métaphore, elle s’apparente plus à un jeu, lui qui en était grand amateur. Cette œuvre est composée de trois panneaux peints à l'huile de 198 × 147 cm formant un triptyque, présentés sous plexiglas, encadrés de bois clair. Dans cet article, nous livrons les données résultant de la peinture Study of a dog. De retour à Londres, en 1928, il expose dans son atelier de Queensbury Mews. Le tableau, d'une rare violence expressive, choque au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où l'on préfère oublier les images d'horreur que celle-ci a engendrées. Les prix de ses œuvres restent encore parmi les plus élevés du marché de l'art mondial. Le jeune peintre est un enfant maladif, asthmatique, que son père maltraite. Le triptyque devient une des formes conventionnelles de son travail. Bacon se rend à Paris en 1935, où il achète un livre de seconde main sur les maladies de la bouche contenant des plaques colorées à la main de haute qualité, illustrant des bouches ouvertes et des voies orales qui le hantent et l'obséderont pour le reste de sa vie. Un exemple : un autoportrait de Francis Bacon (1909-1992). Un thème iconographique préexistant lui sert souvent de point de départ : le portrait du pape Innocent X par Velá… Sa mère lui verse néanmoins une pension régulière qui lui permet de vivre à Londres[3]. Affiche de Francis Bacon, Peindre le Siècle 101 Portraits majeurs 1900-2000, Fichier d’autorité international virtuel, Musée national centre d'art Reina Sofía, Collection de peintures de l'État de Bavière, Study for the Nurse in the film Battleship Potemkin, Version No. C'est pendant la première rétrospective de Bacon à Paris, au Grand Palais, en 1971, que Dyer se suicide dans leur chambre d'hôtel. Bacon assiste en 1927 à la première du film muet épique Napoléon d'Abel Gance à l'Opéra de Paris. Bacon se veut peintre figuratif[35] et considère l’illustration d’un mauvais œil. À partir du milieu des années 1960, Bacon produit principalement des portraits de têtes d'amis. Cet état de fait conflictuel ne doit jamais trouver de résolution afin de toujours maintenir l’idée d’un inachèvement puisque, selon Leiris, « une œuvre finie, réussie, “achevée” et […] figée, [passe] de l’autre côté de la vie Â»[51]. En 1964, Bacon peint son premier grand triptyque, Trois études pour une crucifixion, qui est acquis par le musée Solomon R. Guggenheim de New York. Il détruit alors quasiment tout son travail, ne conservant qu'une dizaine de toiles. Lors d'un entretien, il affirme que l'influence du surréalisme sur son travail ne provient pas de la peinture mais des films de Luis Buñuel comme Un chien andalou[4]. Il s'installe comme décorateur et peint ses premières toiles sous la forte influence du surréalisme et de Picasso, dont il a pu admirer les œuvres lors de son séjour à Paris à la galerie Paul Rosenberg. Francis Bacon, né le 28 octobre 1909 à Dublin et mort le 28 avril 1992 à Madrid, est un peintre britannique[1] réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. Le tableau est acquis en 1953 par la galerie Tate de Londres. Il est sélectionné, en 1937, pour l'exposition collective « Young British Painters Â» avec Graham Sutherland et Victor Pasmore. Ses débuts se déroulent hors de toute routine. Bacon a un frère aîné, Harley, 2 soeurs cadettes, Ianthe et Winifred, et un jeune frère, Edward. Ce milieu culturel marquera la production artistique de Francis Bacon : ses premières activités de « designer » et de décorateur se rattachent aux présupposés doctrinaux d'un milieu fortement influencé par l'esthétique du Bauhaus, et le surréalisme apparaît comme une composante culturelle essentielle de son œuvre picturale. The information in the present section on francis-bacon.com is based on the data in Francis Bacon: Catalogue Raisonné by Martin Harrison and Rebecca Daniels, which was published by The Estate of Francis Bacon in 2016. Francis Bacon est rejeté par son père lorsque son homosexualité est découverte. Il était le deuxième des cinq enfants nés de parents anglais récemment installés en Irlande, mais qui n’avaient pas de liens de sang irlandais. La « sensation de présence Â» et la vie émanant du tableau sont ainsi accentuées par le contraste entre cette distorsion des figures et le naturalisme du décor[54]. Il s'adonnera d'abord à la décoration d'intérieur à Berlin et à Paris ; de retour à Londres, en 1929, il se fera rapidement priser comme « designer » de mobilier. « Figure Getting Out of a Car » (environ 1939/1940) est peinte à cet endroit, la seule archive restante de cette toile étant une photographie prise par Peter Rose Pulham en 1946 (prise peu de temps avant qu'elle soit repeinte par Bacon et rebaptisée « Paysage avec voiture »). Cette œuvre, entre autres, a aidé à sceller sa réputation en tant que chroniqueur sombre de la condition humaine. Il a souvent dit dans des interviews qu'il voyait des images « en série », et que sa production artistique se concentrait sur des thèmes simples pour des périodes prolongées. 4 oct. 2017 - Découvrez le tableau "CORPS/ESPACE/MOUVEMENT" de Julio56 sur Pinterest. Mouvement artistique: Contemporain, Néo-expressionnisme; Genre: figuratif; Domaine: peinture; Influencé par: Francis Bacon, Adrian Ghenie, Peter Doig; Institution: National Academy of Visual Arts and Architecture, Kyiv, Ukraine; Reproduction de commande Lucy Ivanova Œuvres. Il ne représente pourtant pas une crucifixion ni une action violente. Leiris évoque dans Francis Bacon ou la Brutalité du fait la deuxième version du « nu avec seringue hypodermique Â» de 1968 et tente d’éclairer la fonction de la seringue, « Ã©vocatrice d’extases prohibées Â»[59]. Peintre de la violence, de la cruauté et de la tragédie, son esprit est hanté, selon ses dires, par le vers d'Eschyle « l'odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux Â»[2]. » Bacon passe la prochaine année et demie à Paris. De gens qui criaient. Nous avons examiné les différences pouvant exister quant à la perception de l’espace et du mouvement pictural chez des sujets possédant divers niveaux de connaissance en art contemporain. Direction le Centre Pompidou pour une exposition qui promet de marquer les esprits. Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Bacon pense arrêter la peinture. Son atelier était à Londres : 7 Reece Mews South Kensington. Un ballet de Wayne McGregor, L'Anatomie de la sensation, créé à l'Opéra de Paris en 2011, s'inspire de l’œuvre de Bacon. Francis a une relation difficile avec son père, admettant une fois être attiré sexuellement par lui. Plusieurs représentations de ses dessins ou tableaux apparaissent dans le film et sont en rapport, parfois direct, avec certaines scènes[32]. Certains épisodes de la vie de Bacon ont été portés au cinéma par John Maybury dans son film Love Is the Devil (titre original : Love Is the Devil: Study for a Portrait of Francis Bacon), nommé au Festival de Cannes de 1998 pour le prix « Un certain regard Â» et sorti sur les écrans en France en décembre 1998[28],[29] pour l'anecdote, c'est Daniel Craig, le futur James Bond, qui incarne George Dyer, l'amant du peintre qui se suicide à Paris). La famille vit dès lors entre Londres et Dublin. Bacon fait se confronter l’irrationnel et le rationnel en acceptant ces « accidents Â» dans sa peinture et en jouant avec eux, les premiers (« accidents purs Â») étant liés au caractère incertain du maniement du pinceau ou de la brosse et les seconds (« accidents suscités Â») provoqués par projection de peinture ou par frottage avec un chiffon[50] afin d’aller au-delà d’une figure trop calquée. L'œuvre ne porte ni signature, ni date. Ne sont réunis ici que des chefs-d’œuvre de l’artiste, réalisés dans les 20 dernières années de sa vie (1971-1992), sa période la plus « cotée » et aimée du grand public. En cela, Goya influencera des peintres tels que Ensor, Francis Bacon ainsi que le mouvement expressionniste au XXe siècle. Bacon passe l'automne et l'hiver de 1926 à Londres, avec l'aide d'une allocation de 3£ par semaine qui lui vient de sa mère. Ces mots-antennes servent de balises dans le texte et peuvent être des points de repère pour le lecteur de la section. Le motif par excellence est pour Bacon le portrait, ce qui est le plus animé par la vie c’est-à-dire l’être humain[56] et c’est le plus souvent dans un espace restreint que le peintre le figure afin de le valoriser le plus possible, de le mettre en évidence, presque à outrance. Cette influence se ressent également dans le domaine des jeux vidéo avec la saga Silent Hill. Bacon emploie lui-même le terme de « tension Â» pour caractériser sa peinture, notamment dans les entretiens qu’il a accordés au critique d’art David Sylvester[46], et Leiris reprendra ce terme comme un fil conducteur[47]. Le décor semble constituer, dans les tableaux de Bacon, la condition du « surgissement d’une présence Â»[55]. ». Il est la plupart du temps peint en à-plat, neutre tandis que le sujet est figuré à coup de « superpositions de traits et de couleurs Â»[55]. Il voyage à Paris pour visiter des galeries d'art de la ville. Ces corps ramassés à l'extrême, tordus et écrabouillés, musculeux, disloqués, ravagés, ces distorsions crispées, ces contractures paroxystiques, ces poses quasi acrobatiques, sont d'abord signes de fulgurances nerveuses et d'un emportement furieux, presque athlétique, plus somatiques que psychologiques de la mystérieuse animalité d'anthropoïde solitaire et désolée qui est en chaque homme. Pendant sa jeunesse, avant de trouver la gloire avec son premier chef-d'œuvre, Trois Études de Figures au Pied d'une Crucifixion en 1945, il dérive sans cesse d'un logement locatif à un autre en Angleterre, accompagné par Lightfoot. Bacon prétendra plus tard que son père avait demandé à cet ami de « le prendre en main » et « de faire de lui un homme ». Voir plus d'idées sur le thème art, art plastique, francis bacon autoportrait. Ce dernier est éleveur et entraîneur de chevaux. 2020 - Découvrez le tableau "Mouvement artistique" de Jean-Pierre Paquien sur Pinterest. Francis Bacon, né le 28 octobre 1909 à Dublin et mort le 28 avril 1992 à Madrid, est un peintre britannique réputé pour ses triptyques dont l'un est le plus cher du monde, Trois études de Lucian Freud. Au long de sa carrière, Bacon affine son style, délaissant les images de violence crue de ses débuts pour préférer « peindre le cri plutôt que l'horreur Â»[13]. Mais il a travaillé également à Paris et à Berlin. Il est irlandais. Sa volonté est toujours de rejoindre la réalité dans sa peinture mais il accepte, afin d’atteindre son but, d’emprunter des chemins de traverse, de faire un pas de côté. Dans les années 1940, les États-Unis rayonnent à l’international avec un mouvement artistique d’avant-garde : l’Expressionnisme abstrait. Voir plus d'idées sur le thème mouvement artistique, peinture, art. Parallèle artistique Livre d'artiste rassemblant 27 photographies d’Antoine d’Agata et 25 œuvres graphiques de Francis Bacon. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. À partir de 1931, Bacon abandonne peu à peu son métier de décorateur pour se consacrer exclusivement à la peinture ; pour survivre, il vit de petits métiers. Elle compte plus de mille titres. L'œuvre est inspirée d'une photo d'Hitler sortant d'une voiture à l'un des rassemblements de Nuremberg (Bacon prétend avoir « copié la voiture et pas grand-chose d'autre »). Même si le Surréalisme ne le laisse pas indifférent, Bacon ne permettra jamais le moindre embrigadement par un mouvement pictural quel qu’il soit. En 1958, Bacon signe son contrat avec la galerie Marlborough qui devient son marchand. Le Capitaine Anthony Mortimer Edward (Eddy) Bacon, son père, est un vétéran de la guerre des Boers, devenu un entraîneur de chevaux de course. Il est renvoyé d'une position de répondeur téléphonique à un magasin qui vend des vêtements de femmes en Pologne Street, Soho, après avoir écrit une lettre rude au propriétaire. Trois études pour une crucifixion. Cette distanciation permet d’accorder à l’œuvre un certain pouvoir et d’en quelque sorte la sacraliser (si l’on peut ôter toute dimension religieuse au mot). Francis Bacon (28 octobre 1909 à 1928 avril 1992) est un peintre figuratif britannique, de naissance irlandaise, connu pour ses images audacieuses, graphiques et émotionnellement brutes. La bibliothèque de Francis Bacon a été conservée, inventoriée par le Trinity College de sa ville natale, Dublin. Il rencontre le peintre Lucian Freud[8] dont il peint un premier portrait en 1951. ». Bacon lui dédiera une suite de triptyques. Affecté à la défense civile en 1941, déclaré inapte au service militaire, Bacon s'installe un temps à la campagne puis revient à Londres et loue un atelier à Kensington. En 1961, sa galerie l'installe dans une maison de deux étages située au 7 Reece Mews, South Kensington, à Londres. Il avance que la violence doit résider dans la peinture elle-même plutôt que dans la scène qu'elle montre. Selfportrait est une Huile sur toile du peintre Francis Bacon (35,5 x 30,5 cm) exposé à Paris au Centre Georges Pompidou.Ce tableau représente donc le peintre, tel qu’il se voit de l’intérieur, avec son sentiment de mal être.La tête est disproportionnée par rapport aux épaules qui semblent très frêles. En 1936, il est refusé par l'Exposition internationale du surréalisme organisée par André Breton. Plus tard cette année, Bacon est banni de Straffan Lodge suite à un incident dans lequel son père le trouve en train de s'admirer lui-même devant un grand miroir, drapé dans les sous-vêtements de sa mère. Des papes notamment. Cette existence totale, durable (critère qualitatif chez Leiris[39]) et incontestable des toiles baconiennes semble suffisamment rare dans le paysage de l’art pour être soulignée avec insistance, prouvée à maintes reprises, comme si cette fascination du spectateur ne pouvait pas n'être qu’évoquée. Francis bacon est né en 1909 et est mort en 1992. Lorsqu'il est fauché, Bacon constate que simplement en esquivant le loyer et en se serrant la ceinture, il peut gérer raisonnablement son budget. À la déclaration de la Première Guerre mondiale, il est affecté au ministère de la Guerre à Londres. Le jeune peintre est un enfant maladif, asthmatique, maltraité par son père. Au sein de ce vaste corpus, certains ouvrages, certains auteurs se distinguent, pour avoir été explicitement cités par Bacon comme sources d’inspiration de ses œuvres. Bacon a toujours professé de ne pas dépendre des travaux préparatoires, et jure ne jamais avoir dessiné avant de peindre. Existe en édition limitée. Photographie. Bacon passe 19 mois à Dean Close School, Cheltenham, de la fin de 1924 jusqu'à avril 1926. La plupart de ses tableaux représentent des personnages isolés, groupés par deux, ou plus rarement par trois, immobiles ou en mouvement, parfois enfermés dans une cage ou associés à des carcasses. Cette nouvelle expression du vrai par le cauchemar et le psychisme de l’inconscient sera également le terrain de recherche des anglais Johann Heinrich Füssli et William Blake. Christina Winifred (Winnie) Firth, sa mère, est l'héritière d'une entreprise d'acier de Sheffield et d'une mine de charbon. Certains de ces œuvres sont considérés du même calibre que ses œuvres officielles. Son univers pictural aurait aussi été soumis à l'influence du cinéma expressionniste allemand[5]. Francis Bacon a été de son vivant l'un des artistes les mieux cotés. L'œuvre de Bacon se déploie en grands triptyques mettant en scène sa vie, ses amis, son admiration pour Diego Vélasquez, Vincent van Gogh ou Pablo Picasso, ou en portraits torturés, comme pliés dans la texture de la toile, de ses amis Michel Leiris, Mick Jagger, etc. Le mouvement artistique naît en 1929, quand l’écrivain et théoricien André Breton décide de se séparer définitivement du mouvement dada. Il fait partie du mouvement de l’expressionisme(apparu au début du XX siècle), l’expressionisme cherche a exprimer un sentiment subjectif plutôt qu’une réalité objective. Bacon part vivre à Monaco en 1946. Bacon s’identifie au Modernisme, mouvement artistique promouvant une vision nouvelle, grise, mais réelle des choses, qui atteint son apogée après la premiere Guerre Mondiale. Il y a une série de papes qui crient, c’est une merveille. Victory Park Lucy Ivanova 2018. Après le suicide de son amant George Dyer, en 1971, l'art de Bacon devient plus personnel, introspectif et préoccupé par le thème de la mort. La violence, mais aussi l'aspect sexuel de la corrida attiraient Bacon, qui la considérait, à l'instar de la boxe, comme « un apéritif merveilleux pour l'amour[11] Â». Untitled Lucy Ivanova 2017. L'Étude pour la corrida no 1 est décrite par Jean-Claude Lebenztejn comme un tableau où « [l]e public dans l'arène paraît comme projeté sur un panneau coulissant[11] Â» tandis que, dans la deuxième version (Étude no 2), le panneau est blanc et une ombre noire semble flotter[11]. Si vous aimez plutôt admirer les oeuvres d’art, découvrez nos guides des plus beaux musées d’art à voir absolument lors de votre prochain voyage. Durant les Blitz, Eric Hall loue un chalet pour Bacon et lui-même à Bedales Lodge, dans le Hampshire. Cet an et demi constitue sa seule éducation formelle puisqu'il quitte définitivement l'école juste avant d'être expulsé. Très tôt, il prend conscience qu'il est capable d'attirer un certain type d'homme riche, un fait dont il profite après avoir développé un goût pour la bonne nourriture et le vin. Selon Leiris, l’œuvre est caractérisée par le fait absolu d’exister, qui conduit à penser cette présence que l’on retrouve aussi chez Alberto Giacometti (« tableaux criants de présence Â»[40]). Enfant maladif souffrant d’asthme, maltraité par son père qui le rejette d’autant plus quand son homosexualité est révélée, Francis Bacon quitte la maison familiale dès l’âge de seize ans. Il rencontre Yvonne Bocquentin, pianiste et fine connaisseuse, à l'ouverture d'une exposition. Au fil de ses textes, Leiris met en exergue la singularité des toiles de Bacon caractérisées par leur vie et leur présence[36]. L’étude s’est faite au Musée Maillol lors de l’exposition de peintures de Francis Bacon (Paris 2004). Après le suicide de son amant George Dyer, … Publié par les éditions The Eyes Publishing en novembre dernier, l'ouvrage “Francis Bacon / Antoine d'Agata. De retour en Irlande après la Première Guerre mondiale, Bacon est envoyé vivre pour un temps avec sa grand-mère maternelle et son beau-père, Winifred et Kerry Supple, à Farmleigh, mais ils déménagent vote de nouveau à Straffan Lodge, près de Naas, ville natale de sa mère. Quittant l'Angleterre, Bacon passe plusieurs mois entre Berlin et Paris, où il mène une vie de bohème, exerçant différents métiers dont celui de peintre-décorateur d'appartements. Le Cri du sorcier, de Jerzy Skolimowski, s'inspire de l'œuvre peinte de Bacon. En 1927, Harcourt-Smith amène Bacon à l'opulente, décadente Berlin de la République de Weimar, où ils séjournent ensemble à l'Hôtel Adlon. Conscient de son propre besoin d'apprendre le français, Bacon demeure pendant trois mois avec madame Bocquentin et sa famille dans leur maison près de Chantilly. En 1966, Francis Bacon rencontre Michel Leiris, écrivain, ethnologue et critique d'art français. Relativement marqué à ses débuts par le surréalisme (Painting, 1946), Bacon fait ensuite figure d'indépendant dans la peinture contemporaine ; il déclare lui-même œuvrer « hors tradition ». Mais la fine poussière de la ville de Londres bombardée aggrave son asthme et il est libéré de ses fonctions. Au cours des années 1930, les grands protagonistes du Bauhaus et du mouvement De Stijl sont à Londres. Il a souvent dit dans des interviews qu'il voyait des images « en série », et que sa production artistique se concentrait sur des thèmes simples pour des périodes prolongées. Artiste autodidacte, il se forme au cours de ses voyages à Berlin et à Paris au contact de peintres comme Picasso. Dix ans plus tard, il exécute son portrait après qu’ils sont devenus de très bons amis (ce qu’il réitérera en 1978). En janvier 1937, Bacon participe à une exposition de groupe organisée par de jeunes peintres britanniques. Le peintre débute les fameuses séries de « Têtes Â», s'inspire de Velasquez pour la série des « Papes Â» et utilise les photographies d'Eadweard Muybridge comme source d'inspiration. On peut également voir certaines de ses toiles dans le jeu vidéo Slenderman. Par l’œuvre d’art, le spectateur est tiré de son habitude, de son inconscience latente, pour se rendre compte avec une acuité exceptionnelle de sa présence dans le monde[40]. Cette réalité est offerte au présent[44], bien plus, dans un « présent absolu Â» qui n’a jamais recours au symbolisme[45]. En 1956, Bacon fait un voyage au Maroc. Les auteurs sont Francis Bacon et David Sylvester, il date de 1995 et comporte 281 pages. Quatre œuvres de ses oeuvres y sont présentées. Petite explication sur le titre, le BACON du titre est bien d'origine anglaise mais il ne s'agit nullement de ces petites tranches de porc fumé si délicieuses au breakfast, ni du philosophe mais bien du peintre Francis Bacon. Francis Bacon est né à Dublin, au 63, rue Lower Baggot, de parents de descendance britannique. Certaines toiles du peintre Francis Bacon pourraient s’apparenter au mouvement artistique, même si l’intéressé rejette son appartenance. À partir du milieu des années 1960, Bacon produit principalement des portraits de têtes d'amis. En 1924, ses parents déménagent dans le Gloucestershire, en premier lieu à Prescott House, puis à Linton Hall. Leiris fait connaître l’œuvre de Bacon en France et lui consacre plusieurs ouvrages considérés aujourd’hui comme des références en la matière. Serge Gainsbourg fera référence à Bacon dans la chanson « Kiss Me Hardy Â»[31]. L’amant toujours là, le mouvement qui fait la vie, l’aplat qui s’offre au relief du couteau. Apprenez en plus sur les sujets qui vous intéressent! C'est à peu près à cette époque qu'il se consacre à la peinture et commence à créer les œuvres pour lesquelles il se souvient encore, avec "Trois études sur les figures à la base d'une crucifixion" considéré comme un tournant majeur. Il prend souvent le train vers Paris, cinq fois par semaine ou plus, pour voir des spectacles et des expositions d'art. Francis Bacon naît à Dublin en Irlande de parents britanniques anglais. Bacon rencontre George Dyer qui devient son amant, son confident et son modèle pour de nombreuses toiles. En 1953, il peint Deux Lutteurs. Par l'intermédiaire d'Isabel Lambert (Rawsthorne), il rencontre à Paris Giacometti et Picasso, mais aussi Leiris et Bataille. Par ailleurs, les œuvres de Francis Bacon ont influencé la conception visuelle de certains films, tels Le Dernier Tango à Paris, The Cell, Le Silence des Agneaux, la série des Hellraiser ou encore L'Échelle de Jacob[30]. Il écrit en 1974 Francis Bacon ou la vérité criante, en 1983 Francis Bacon, face et profil et, en 1989, Bacon le hors-la-loi. Ce dernier est éleveur et entraîneur de chevaux. Influencé par son ami Michel Leiris et par son goût pour la violence[9], Bacon réalise trois Études pour la corrida en 1969, dont l'Étude pour une corrida no 2 (musée des beaux-arts de Lyon), qui a servi pour l'affiche de la feria de Nîmes en 1992[10].