Elle porte l'inscription : HIERONIMOS HOLTZSHVER ANNO DO [MI]NI 1526 ETATIS SVE 57. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. Il revient en 1455 à Nuremberg et entre dans l’atelier de l'orfèvre Hieronymus Holper qui devient son mécène et ami. Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. Ensemble, ils forment comme un passage qui mène à l’œuvre tardive de Dürer. Le maître allemand n’acheva jamais ce portrait et ce comme on peut le remarquer au nœud sur l’épaule droite qui n’a pas encore était peint en noir. Mais des historiens de l'art renommés dont Max Jakob Friedländer, Norbert Wolf et Gisela Goldberg doutent que le maître lui-même ait peint le portrait. C’est comme si l’un des éléments du chef-d’œuvre qu’il veut chaque fois réaliser était justement le regard du génie qu’il découvre dans ses propres yeux. Ce conseil comprend 200 citoyens influents; certes ils ont peu de pouvoir réel, mais cette nomination est le signe de la célébrité grandissante de l'artiste. 896.1.49. Suivant les critères actuels, ce style semble désuni dans son mélange de gothique, de renaissance et de baroque. Ce qui rendait la chose exceptionnelle, c’est qu’il avait conscience de son génie. Il est vêtu d'une longue veste brune, bordée de fourrure, avec un vêtement de dessous noir. Cette reproduction d’art est … Il y fait son apprentissage de compagnon jusqu'en 1467, date à laquelle il s'établit comme artisan indépendant et s'installe dans l'arrière-maison de Johannes Pirckheimer, père de l'humaniste et juriste Willibald Pirckheimer qui sera plus tard aussi mécène d'Albrecht Dürer fils. Son aptitude à reproduire un objet doit avoir fait l’imprssion d’un miracle sur ses contemporaiens, et le fait encore aujourd’hui si l’on songe aux aquarelles de plantes et d’animaux. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Sa pose, la main qui retient le manteau, sa chevelure, l’expression du visage – ou plutôt le vide sacré qu’on lit sur ce visage – tout cela fait penser à un portrait du Christ, lorsqu’on tient compte des conventions iconographiques de l’époque. Monogramme d'Albrecht Dürer – 1498 * Trois femmes occupent une place particulière dans l'oeuvre de Dürer, 1471 – 1528. Avec le monogramme, la date de 1500 et une inscription en latin : « Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. Deux médaillons d'argent pour les musiciens de Nuremberg, 1471. Son costume vénitien et le paysage alpestre que l’on voit par la fenêtre signalent que la composition se réfère à son expérience de jeune homme à Venise. Collection Rothschild. Il décède en 1502 dans la Ruhr et est inhumé à Nuremberg le 20 septembre. Nous le regardons dans une perspective historique, comme un pont lancé sur tout un siècle. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. Premier portrait. Il existe plusieurs versions du portrait, dont celle conservée à la National Gallery de Londres qui est considérée comme l'original, bien que le mauvais état de conservation de la signature et de l'arrière-plan lui ait longtemps valu d'être considéré comme une copie ou une contrefaçon. Le Portrait de Hieronymus Holzschuher est une peinture à l'huile sur panneau de tilleul (48 × 36 cm) peinte par Albrecht Dürer, signée et datée de 1526. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Il y voyait vraisemblbablement les deux, selon le moment. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. Quand il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins … Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Erwin Panofsky lui reconnaît deux dessins à pointe d'argent. ». Dans le coin supérieur gauche, elle porte l'inscription « EFFIGIES IACOBI MVFFEL AETATIS SVE ANNO LV SALVTIS VERO MDXXVI ». Cette période d’un demi-millénaire peut sembler longue ou courte, selon la perspective ou l’état d’esprit de celui qui en parle. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Les années suivantes, la ville lui confie diverses missions. Des conflits sociaux s’aggravaient, qui allaient déboucher sur les révoltes paysannes. Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2019 à 11:27. Composition Modifier Avant de peindre son tableau, Dürer a fait de nombreuses études sur l’anatomie, la géométrie, et les mathématiques ce qui est caractéristique de l' humanisme durant la Renaissance. ce dernier est peint sous les traits de Pérugins, un ds maîtres de Raphaël. L'Autoportrait (ou Autoportrait à vingt-huit ans, portant un manteau avec col en fourrure [1]) est une peinture sur panneau de bois par Albrecht Dürer, artiste de la Renaissance allemande. Ce portrait daté d'environ 1497 est réalisé par Albrecht Dürer fils alors qu'il a 26 ans, et représente son père alors âgé de 70 ans. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. Il est à présent conservé dans l'Alte Pinakothek à Munichen Allemagne. Le portrait a probablement été donné ou vendu par Dürer au conseil de la ville de Nuremberg. Le 12 mai 1475, il fait l'acquisition de la maison S 493 située au coin de la Haute Rue des Forgerons (Obere Schmiedgasse) et y emménage. Ils auraient pu également être peints au cours du même mois de la même année, car ils se complètent l’un l’autre. Le 8 juin 1467, il épouse Barbara Holper, fille de Hieronymus, alors âgée de 15 ans. En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. L’expression de ses yeux ne concorde pas tout à fait avec la nonchalante élégance de la petite coiffe. Peint au début de 1500, juste avant son 29 e anniversaire, il est le dernier de ses trois autoportraits peints. Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. Dürer était très conscient de sa propre image et peint deu… Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). Il ne se posait pas d’autre question. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” Et paradoxalement, il est devenu plus indépendant que n’importe quel artiste italien, justement parce qu’il était marginal sans tradition moderne ; la tradition allemande – avant qu’il ne la modifie – appartenait déjà au passé. Depuis son retour, Dürer avait reçu des commandes importantes de Frédéric III le Sage, duc-électeur de Saxe. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. Portrait de Lucas van Leiden – Albrecht Durer Albrecht Durer a peint le portrait de Lucas van Leiden au sommet de son talent. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien, débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo. Il est difficile de croire qu'il ait laissé passer une seule journée de sa vie sans créer quelque chose, même lorsqu'il était en voyage. Son autoportrait en Christ est ‘limage d’un Créateur qui se trouverait du mauvais côté de la Création, d’un Créateur qui n’a aucune part à ce qu’il a créé. Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. L’artiste l’a peint plus d’une fois. À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. Ce portrait fut popularisé et diffusé par une eau-forte du graveur Wenceslas Hollar. Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. Lorsqu’il se regardait dans un miroir, il était toujours fasciné par les multiples formes du moi qu’il y voyait ; parfois cette vision était extravagante, comme dans le portrait de Madrid, parfois elle apparaissait pleine de pressentiments, comme dans celui de Munich. Ce tour qui dure quatre années, le mène tout d'abord à Colmar, ou Albrecht apprend la technique de la gravure sur cuivre avec les frères du grand graveur Martin Schongauer, alors décédé. Lorsqu’elle paraît courte, il semble possible de mieux comprendre Dürer, d’avoir un entretien imaginaire avec lui. Miracle de l’observation ciblée et de la précision du dessin, la célèbre aquarelle, qui transcrit fidèlement chaque doux filament de la fourrure du mammifère, a été créée en 1502 par le peintre, graveur et théoricien de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer. Il était persuadé que l’artiste devait découvrir les secrets de l’univers pour créer la beauté. Dürer, toujours préoccupé durant sa vie par l’idée d’une mort prochaine, n’a pas échappé à cette ambiance générale d’épouvante. Premier portrait. La faim, la peste et plus récemment la syphilis pesaient beaucoup sur les esprits. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style renaissance flamande & nordique.. Il montre le père de Dürer vu de côté sur un fond vert foncé. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. Pourquoi un être humain se dessine-t-il lui-même ? Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». Son art vaste comprend des retables, des œuvres religieuses, de nombreux portraits et autoportraits et des gravures (copper engravings). Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. Bernard von Reesent, un marchand de trente ans originaire de Gdańsk vivant et travaillant à Anvers, fut peint par le maître quelques mois avant que la ville ne soit ravagée par une épidémie de peste bubonique. Dürer indique donc implicitement … Celui-ci raconte : « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre »[1]. Dans le portrait de son père (1497), Dürer réussit le tour de force de concilier l'intimité et la monumentalité. Je doute qu’un événement quelconque soit en mesure d’expliquer la différence des deux autoportraits. Chaque trait de cette œuvre témoigne de la maîtrise magistrale de l’artiste de la technologie,... Sorcière – Albrecht Durer Gravant “sorcière”, ici Dürer dépeint une sorcière laide, qui … modifier - modifier le code - modifier Wikidata. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Il est le fils aîné de l'orfèvre Anthoni Dürer et le père du peintre Albrecht Dürer. Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. Son art se rapprochait davantage que pour tout autre atriste avant lui d’une création nouvelle de la nature. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Une fois, il est resté en mer pendant six jours dans une petite embarcation pour étudier le cadavre d’une baleine comme le ferait un scientifique. Il voyait en Luther un « instrument de Dieu ». Comment se formulait concrètement la question qu’il se posait à lui-même quand il se regardait dans un miroir, et comment y répondait-il vraiment, à cette question qui nous saute aux yeux chaque fois que nous regardons son visage peinte, et qui se lit en fait ainsi : « De qui suis-je l’instrument ? Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. Le lieu de conservation de « Portrait d'homme » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Deux gobelets d'argent pour l'empereur Frédéric III, 1489. Voyait-il ce qui le différenciait du père comme une chose inévitable qui lui était imposée, ou bien comme l’expression d’une décision personnelle et libre, dont il ne pouvait savoir si elle était correcte ? Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Est-ce sa manière de représenter ce qu’il avait devant lui ou ce dont il avait rêvé était analogue au processus par lequel – comme on dit – Dieu a créé le monde et tout ce qui était en lui ? C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. Il est incontestable que le tableau est issu de l'atelier de Dürer. Il me paraît important d’attirer l’attention sur ce point parce que trop souvent on présuppose avec une certaine suffisance parce que nous avons d’autant plus tendance à nous féliciter de son génie que nous soulignons davantage cette continuité. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre », Ce patronyme viendrait de son lieu de naissance, 'The Painter's Father', Albrecht Dürer the elder (c.1427 - c.1502), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Albrecht_Dürer_l%27Ancien&oldid=164030040, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La particularité de celle-ci est que l’artiste n’a jamais vu de rhinocéros : il l’a dessiné à partir de la description de quelqu’un qui en avait croisé un en voyage. Dürer a été le premier peintre passionné de sa propre image. Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490.