Au début du XIII e siècle, François d'Assise (dont le père faisait partie la riche bourgeoisie commerçante) a créé un nouveau courant de pensée au sein de l'Église, désignant la nature comme la « création de Dieu », la présentant par conséquent comme belle, respectable et méritant d'être contemplée. L’artiste l’a peint plus d’une fois. Nous, qui regardons son portrait et tentons de nous imaginer la vie de l’artiste, nous nous sentons questionnés par ce regard. Ils auraient pu également être peints au cours du même mois de la même année, car ils se complètent l’un l’autre. Il a peint ce portrait quatre ans après son premier voyage en Italie. Et même si ce n’est pas prouvé, il est vraisemblable que Dürer ait voulu cette comparaison ou qu’il ait tout au moins souhaité qu’elle vienne à l’esprit de l’observateur. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint … Sans ses voyages en Italie, Dürer n’aurait jamais atteint ce sentiment d’indépendance et cette autonomie. Il existe plusieurs versions du portrait, dont celle conservée à la National Gallery de Londres qui est considérée comme l'original, bien que le mauvais état de conservation de la signature et de l'arrière-plan lui ait longtemps valu d'être considéré comme une copie ou une contrefaçon. Deux médaillons d'argent pour les musiciens de Nuremberg, 1471. À la différence de la représentation précédente, son regard est tourné vers le spectateur. Parmi ses œuvres les plus anciennes, il faut classer un dessin à la pointe d’argent, exécuté alors qu’il n’avait que treize ans. Le tableau a subi des dommages, notamment sur l'arrière-plan. Il porte un bonnet de fourrure sombre où dépassent des cheveux ondulés à peine grisonnants. Si cette période semble longue, alors le monde dans lequel il vivait et la conscience de ce monde paraissent si loin qu’aucun dialogue n’est plus possible. Avec le monogramme, la date de 1500 et une inscription en latin : « Moi, Albrecht Dürer de Nuremberg, j’ai peint mon propre portrait dans des couleurs impérissables à la vingt-huitième année de ma vie. Elle porte l'inscription : HIERONIMOS HOLTZSHVER ANNO DO [MI]NI 1526 ETATIS SVE 57. La personne est assumée dans son individualité, sans idéaliser en rien les traits du visage, mais dans une retenue toute en silence et en plénitude. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style dessin de maître.. Cette oeuvre est un dessin de la période de la renaissance appartenant au style renaissance flamande & nordique.. Tout seul et le premier auquel peut s’appliquer ce jugement, il représentait l’avant-garde. Cette indépendance s’exprime dans le portrait de Madrid. L’expression de ses yeux ne concorde pas tout à fait avec la nonchalante élégance de la petite coiffe. Dürer, toujours préoccupé durant sa vie par l’idée d’une mort prochaine, n’a pas échappé à cette ambiance générale d’épouvante. Deux gobelets d'argent pour l'empereur Frédéric III, 1489. Tous ses autoportraits sont des témoins de sa fierté. Peint au début de 1500, juste avant son 29 e anniversaire, il est le dernier de ses trois autoportraits peints. C'est là qu'il aurait pris le nom de Dürer[Note 1]. Il est vêtu d'une longue veste brune, bordée de fourrure, avec un vêtement de dessous noir. L’indépendance de Dürer était parfois inconciliable avec sa foi religieuse encore à demi figée dans le Moyen Age. Ce dessin fut exécuté durant le séjour de Dürer aux Pays-Bas (12 juillet 1520 - juillet 1521). En chemin, il arrive vers 1444 à l'âge de 17 ans à Nuremberg. S’il en a été ainsi, ce n’est pas le sentiment de sa propre supériorité qui l’a conduit à se comparer à Dieu le Père, mais la conscience de ce qui était de toute évidence sa propre créativité. modifier - modifier le code - modifier Wikidata Le Portrait de Barbara Holper (Portrait de la mère) est une peinture à l'huile sur panneau (47 x 38 cm) d' Albrecht Dürer, datant de 1490 environ, et conservée au Germanisches Nationalmuseum de Nuremberg. Autoportrait de Dürer et Hans Memling, Jésus Bénissant 1478 C'est une image sombre, peinte principalement dans des tons bruns, dans un contexte simple, mais le contenu ne l´est guère. Plus tard, il a travaillé pour l’empereur Maximilien. Les portraits sont ressemblants, les yeux agrandis, comme l’ Autoportrait de 1500 de Dürer. L’image est fondée sur une description écrite et un bref croquis par un artiste inconnu d’un rhinocéros indien, débarqué à Lisbonne plus tôt dans l’année. La première question qui se posait à lui au niveau de la peinture et du voyage (il a voyagé aussi souvent qu’il a pu) était « où » ? Et paradoxalement, il est devenu plus indépendant que n’importe quel artiste italien, justement parce qu’il était marginal sans tradition moderne ; la tradition allemande – avant qu’il ne la modifie – appartenait déjà au passé. Cette période d’un demi-millénaire peut sembler longue ou courte, selon la perspective ou l’état d’esprit de celui qui en parle. L'historien Heinrich Kohlhaussen suggère en se basant sur une double-coupe (Doppelpokal, objet réalisé vers 1470-1480 et exposé au musée d'histoire de l'art de Vienne) qu'il attribue à Albrecht l'Ancien, des influences artistiques de Bourgogne où Albrecht aurait séjourné et accompli des travaux pour Philippe le Bon. De celui qui regarde, il deviendra celui qui est regardé et c’est dans cette dualité que se situe certainement le secret ou le moteur de cette idée. Deux ostensoirs devant accueillir une épine de la couronne de Jésus et une boule de plomb des lanières du fouet romain pour l'église du Saint-Esprit de Nuremberg. Double coupe issue des possessions du cardinal. Un autre ouvrage conservé, une double-coupe conservée par le musée d'histoire de l'art de Vienne, lui a été attribué par Heinrich Kohlhaußen, alors directeur du musée, en se basant probablement sur un dessin d'une double-coupe similaire aujourd'hui perdue, qui faisait partie de la collection du cardinal Albert de Brandebourg. Mais en même temps, je me demande combien des mots que je transcris ici il aurait pu comprendre dans leur acceptation présente. Regarder Dürer dans un contexte historique n’est pas la même chose que se transporter dans son monde à lui. Lorsque j’évoque en moi les deux autoportraits, celui de Madrid et celui de Munich, je prends conscience du fait que moi, parmi mille autres, je luis l’observateur imaginaire dont Dürer a prévu l’intérêt, il y a 485 ans. Il me paraît important d’attirer l’attention sur ce point parce que trop souvent on présuppose avec une certaine suffisance parce que nous avons d’autant plus tendance à nous féliciter de son génie que nous soulignons davantage cette continuité. Comme l’exigeait alors sa profession, il était bon dessinateur et graveur. Le portrait mesure 47 cm de haut et 39 cm de large et est peint sur bois. Deux ans séparent ces deux peintures qui représentent le même homme dans deux états d’âme de toute évidence différents. Albrecht Dürer père initie son fils Albrecht le Jeune au métier d'orfèvre dès ses douze ans et lui apprend à se servir du burin et de la pointe. Des foules d’ouvriers et de paysans quittaient leur patrie pour parcourir les routes à la recherche de pain, de vengeance et de rédemption le jour où la colère de Dieu ferait pleuvoir le feu sur la Terre, le jour où le Soleil s’éteindrait et le ciel disparaîtrait en s’enroulant comme un parchemin. Toutes trois sont vénitiennes, ou peut être pour la première lombarde. Cette reproduction d’art est … La faim, la peste et plus récemment la syphilis pesaient beaucoup sur les esprits. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. ce dernier est peint sous les traits de Pérugins, un ds maîtres de Raphaël. Un ajout postérieur en haut de page 1508 A. d. a semé la confusion avant que l'examen du style du dessin ne fasse remonter la création à bien avant, probablement vers 1480. En 1500, dans le sud de l’Allemagne, des milliers de gens croyaient venue la fin du monde. À cette période, Dürer réalise davantage de gravures que de toiles peintes. Pour Dürer, qui voyait arriver la fin des temps, pendant que s’évanouissait le rêve de beauté de la Renaissance, qu’il avait lui-même rêvé à Venise, le style de ces bois gravés doit être sorti directement de l’instant historique vécu et il était tout aussi naturel que le son de sa propre voix. Il montre le père de Dürer vu de côté sur un fond vert foncé. 3 ans plus tard il peint le portrait de Charlemagne.La physionomie de l'empereur portant les riches habits du couronnement est une reminiscence de l'image de Dieu le père.En haut on voit l'aigle de l'emblême allemand. L’œuvre présentée est signée comme suit: “1497. Bien qu'Albrecht Dürer l'Ancien ait connu la renommée, il est difficile de lui attribuer telle ou telle œuvre avec certitude. J-C.), un philosophe grec qui méditait sur le perpétuel écoulement des choses. Peut-être que ce portrait est un demi-aveu disant que Dürer s’est en partie travesti, qu’il a l’intention de jouer un rôle nouveau. Mais, en son for intérieur, il demeurait un artisan à la manière du Moyen Age. Dans le coin supérieur gauche, elle porte l'inscription « EFFIGIES IACOBI MVFFEL AETATIS SVE ANNO LV SALVTIS VERO MDXXVI ». Aucun autre avant lui n’a peint autant d’autoportraits. Elle est conservée à la Gemäldegalerie de Berlin. Il signe « Albertus Dürer Noricus », « Dürer Alemanus » ou encore le plus souvent de son monogramme. Miracle de l’observation ciblée et de la précision du dessin, la célèbre aquarelle, qui transcrit fidèlement chaque doux filament de la fourrure du mammifère, a été créée en 1502 par le peintre, graveur et théoricien de la Renaissance allemande, Albrecht Dürer. Nous nous approchons tellement de son visage et de son expression qu’il est difficile de croire qu’une grande partie de sa propre expérience nous est inaccessible. Le portrait des principaux personnages est fait, de toute évidence, de « seconde main » à partir de gravures ou portrait dont Dürer a pris connaissance. On lui attribue généralement le surtout de table connu sous le nom de Nef de Schlüsselfeld, une nef de table issue de la Fondation familiale Schlüsselfelder, prêtée et présente depuis 1875 au Germanisches Nationalmuseum. Il y mêlait toujours l’ambition d’y paraître autrement ou meilleur. A l'extrême droite du tableau, Raphaël peint son autoportrait (à gauche) à côté de Sadoma, un auteur de fresques. Ils renvoient au dilemme, à l’espace de remise en question, dans le cadre duquel agissait Dürer en tant qu’artiste. La dernière modification de cette page a été faite le 31 octobre 2019 à 11:27. Un dessin à la pointe d'argent, le Turnierreiter (Chevalier au tournoi), conservé au cabinet des estampes de Berlin, longtemps attribué à Albrecht Dürer fils, est aujourd'hui considéré par la plupart des chercheurs comme une œuvre d'Albrecht père ; c'est une page d'un Catalogue de Modèles[Note 2], probablement la copie d'un sceau de chevalier. Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Les portraits du Fayoum sont des portraits que l’on trouve dans des tombeaux égyptiens, probablement peints par des Grecs, du ier au ive siècle, à la place traditionnelle du masque mortuaire. Dans aucun de ses autoportraits, Dürer, de toute évidence ne parvenait à se prendre pour ce qu’il était réellement. La précision de son coup de crayon est parfaitement à l’œuvre dans cette gravure de 1515. Mais des historiens de l'art renommés dont Max Jakob Friedländer, Norbert Wolf et Gisela Goldberg doutent que le maître lui-même ait peint le portrait. Le fait qu’il ne la fasse pas pleinement sienne, qu’elle soit un peu comme un costume qu’il essaie, s’explique peut-être par sa filiation : il était tout de même le fils de son père. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Est-ce sa manière de représenter ce qu’il avait devant lui ou ce dont il avait rêvé était analogue au processus par lequel – comme on dit – Dieu a créé le monde et tout ce qui était en lui ? Nuremberg a fait faire une copie quelques années plus tôt, qui a remplacé l'original exposé à l'hôtel de ville. En dépit de cette créativité, il était condamné à vire dans un monde plein de souffrances, un monde contre lequel sa propre force créatrice ne pouvait rien. Il décède en 1502 dans la Ruhr et est inhumé à Nuremberg le 20 septembre. La seule image de lui-même qu’il ait pu généralement accepter, c’était le monogramme avec lequel – contrairement à tous les artistes avant lui – il a signé presque tout ce qu’il faisait. En 1492, il part pour Linz pour présenter des ouvrages d'orfèvrerie à l'empereur Frédéric III dont le détail des objets n'est pas connu (selon une lettre envoyée depuis Linz à son épouse, lettre conservée au Germanisches Nationalmuseum). Le père de Dürer était un orfèvre hongrois qui s’était implanté dans le quartier artisanal de Nuremberg. Erasmus was then at the height of his renown, and required representations of himself to accompany his writings. A partir de 1512, il est au service de l'empereur Maximilien Ier, dont il peint deux portraits (conservés àVienne et à Nuremberg). Portrait of Erasmus is a late period 1526 copper engraving by the German artist Albrecht Dürer.The portrait was commissioned by the Dutch Renaissance humanist Desiderius Erasmus of Rotterdam (c.1466-69 – 1536) when the two men met in the Netherlands between 1520 and 1521. Il est signé du monogramme de Dürer fils et daté de 1490. Erwin Panofsky lui reconnaît deux dessins à pointe d'argent. Son costume vénitien et le paysage alpestre que l’on voit par la fenêtre signalent que la composition se réfère à son expérience de jeune homme à Venise. Collection Rothschild. Dans le portrait de son père (1497), Dürer réussit le tour de force de concilier l'intimité et la monumentalité. Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Beaucoup d'autres œuvres sont documentées, mais ne peuvent lui être attribuées avec certitude. Voyait-il ce qui le différenciait du père comme une chose inévitable qui lui était imposée, ou bien comme l’expression d’une décision personnelle et libre, dont il ne pouvait savoir si elle était correcte ? Collection Rothschild. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. Les années suivantes, la ville lui confie diverses missions. Le portrait de Madrid comporte une trace de doute. A ce titre, ses autoportraits sont exactement à l’opposé de ceux de Rembrandt. Il est le père du peintre et graveur Albrecht Dürer, dit aussi le Jeune (Albrecht Dürer der Jüngere) afin d'éviter toute confusion, de l'orfèvre Endres Dürer et du graveur Hans Dürer. Ils ont 18 enfants dont seuls trois survivent jusqu'à l'âge mûr, dont Albrecht Dürer né en 1471. Quand il est nécessaire de le différencier de son père Albrecht Dürer l'Ancien, beaucoup moins … Son autoportrait en Christ est ‘limage d’un Créateur qui se trouverait du mauvais côté de la Création, d’un Créateur qui n’a aucune part à ce qu’il a créé. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alors qu'il est âgé de 52 ans, ce dernier écrit dans ses Chroniques familiales qu'il ne reste plus de vivants que Endres, né en 1484 et orfèvre, et Hans, peintre et graveur né en 1490. Premier portrait. Il devient le 4 avril de la même année 1467 citoyen de la ville de Nuremberg et obtient la charge d'assistant officiel auprès de Hieronymus Holper à l'Office de pesage et mesure d'argent (Silberwaagamt), et aux expositions d'objets d'orfèvrerie. Son art se rapprochait davantage que pour tout autre atriste avant lui d’une création nouvelle de la nature. A cours de ce voyage, il a non seulement rencontré Giovanni Bellini, et découvert la peinture vénitienne, mais il s’est aussi rendu compte pour la première fois de la liberté spirituelle et de la respectabilité sociale qui pouvaient accompagner la situation de peintre. Albrecht Durer Senior à l’âge de 70 ans.” Il ne se posait pas d’autre question. C’est le seul portrait qui est officiellement identifié par les historiens de l’art. Parmi les nombreux motifs, l’un est identique avec celui qui incite quelqu’un à se faire portraiturer : il s’agit d’apporter la preuve qui le fera vraisemblablement « survivre », celle d’avoir un jour existé. Celui-ci raconte : « Lorsque je fus en état de travailler proprement, [...] mon goût me porta plutôt vers la peinture que vers l'orfèvrerie [...] Mais il me laissa libre »[1]. Jacob Fugger dit le Riche est un portrait réalisé par Albrecht Dürer vers 1518 pendant la 18e Diète d'Empire à Augsbourg. D'autres versions conservées au Städel à Francfort, dans une collection anglaise, et à la Alte Pinakothek de Munich sont considérées comme des copies. Vaisselle à boire en plusieurs éléments, pour l'évêque de Posen Uriel von Gorka, 1486. A l’âge de vingt-trois ans, son fils était devenu en Europe le peintre le plus éloigné de l’esprit d’un artisan du Moyen Age. Le second autoportrait, actuellement accroché au Prado, à Madrid, montre l’artiste à l’âge de vingt-sept ans, habillé comme un gentilhomme vénitien. Brève biographie d’Albrecht Dürer. Nous ne sommes pas encore parvenus à pénétrer jusqu’à la propre expérience de Dürer. Gravure au burin H. 25 cm, l. 19,7 cm, Nantes, Musée départemental Dobrée, inv. Le 8 juin 1467, il épouse Barbara Holper, fille de Hieronymus, alors âgée de 15 ans. Mais cette attribution n'ayant pu être confirmée, elle ne rencontra que peu d'écho et l'ouvrage exposé est attribué à l'heure actuelle à un maître anonyme de Nuremberg entre 1470 et 1480. La mort de ce père, en 1502, l’a beaucoup touché. Au dos figurent les armoiries des Dürer-Holper. L'œuvre fait 51 cm de haut sur 41 cm de large, peinte sur bois de tilleul, et est signée et daté dans sa partie supérieure : « 1497 ALBRECHT THURER DER ELTER VND 70 JOR ». Le 12 mai 1475, il fait l'acquisition de la maison S 493 située au coin de la Haute Rue des Forgerons (Obere Schmiedgasse) et y emménage. Plus de cinq cents ans nous séparent de la naissance d’Albrecht Dürer (à Nuremberg, le 21 mai 1471). Le jeune garçon dessinait depuis de nombreuses années, probablement depuis l'âge de trois ans, qui est l'âge où la plupart des artistes naturels commencent. Suivant les critères actuels, ce style semble désuni dans son mélange de gothique, de renaissance et de baroque. Comment s’explique la différence frappante entre les deux peintures ? Le tableau est présenté dans la Galerie des Offices à Florence. Cette mise en scène peut se comprendre comme une façon d'affirmer une foi religieuse ou de donner une image pure de lui-même. Il est difficile de croire qu'il ait laissé passer une seule journée de sa vie sans créer quelque chose, même lorsqu'il était en voyage. Dürer a été le premier peintre passionné de sa propre image. Dürer était très conscient de sa propre image et peint deu… L'année suivante, le 4 juin 1468, la ville lui octroie le droit de s'établir comme Maître orfèvre et il s'établit alors définitivement à Nuremberg. Habituellement, les portraits de la Renaissance représentent les modèles de trois quarts mais ici la vue est de face. Il est incontestable que le tableau est issu de l'atelier de Dürer. Une fois, il est resté en mer pendant six jours dans une petite embarcation pour étudier le cadavre d’une baleine comme le ferait un scientifique. Il y voyait vraisemblbablement les deux, selon le moment. Sans parler de l’urgence dans l’expression du message, le style de ces xylographies nous prouve une fois de plus combien nous sommes aujourd’hui loin de Dürer. C’est alors qu’il a réalisé sa première suite de gravures sur bois pour un public populaire relativement large, sur le thème de l’Apocalypse. Il est à présent conservé dans l'Alte Pinakothek à Munichen Allemagne. Lorsqu’il se regardait dans un miroir, il était toujours fasciné par les multiples formes du moi qu’il y voyait ; parfois cette vision était extravagante, comme dans le portrait de Madrid, parfois elle apparaissait pleine de pressentiments, comme dans celui de Munich. Lorsqu’elle paraît courte, il semble possible de mieux comprendre Dürer, d’avoir un entretien imaginaire avec lui. Il tient en ses mains une chaînette ou chapelet, muni de boules de couleur corail, tandis que son regard pensif se tourne vers le lointain. Des conflits sociaux s’aggravaient, qui allaient déboucher sur les révoltes paysannes. Nous le regardons dans une perspective historique, comme un pont lancé sur tout un siècle. Le tableau représente le père vieillissant, vêtu de la même veste fourrée que sur le premier portrait, sur un arrière-plan teinté d'orange. Les deux autoportraits expriment cette inconciliabilité. Il était probablement exposé au public de façon continue à Nuremberg de juste avant la mort de Dürer en 1528 jusqu'en 1805, quand il a été vendu à la collection royale de Bavière[15]. Le Portrait de Jakob Muffel est une peinture à l'huile sur panneau de bois transférée sur toile (48 × 36 cm), peinte par Albrecht Dürer en 1526. ». Le dessin prouve qu’il était ce que nous appelons aujourd’hui un enfant-génie – et qu’il se trouvait lui-même passionnant et inoubliable. Bernard von Reesent, un marchand de trente ans originaire de Gdańsk vivant et travaillant à Anvers, fut peint par le maître quelques mois avant que la ville ne soit ravagée par une épidémie de peste bubonique. Lettre d’Erasme adressée à Willibald Pirckheimer, 8 janvier 1525. Dürer indique donc implicitement … Cette peinture ne peut donc vouloir dire « Je me vois en Christ », mais bien « Par la souffrance dont j’ai fait l’expérience, je m’efforce de suivre la voie du Christ ». Albrecht Dürer, né le 21 mai 1471 à Nuremberg, où il est mort le 6 avril 1528, est un dessinateur, graveur et peintre allemand également connu comme théoricien de la géométrie et de la perspective linéaire. Comment se formulait concrètement la question qu’il se posait à lui-même quand il se regardait dans un miroir, et comment y répondait-il vraiment, à cette question qui nous saute aux yeux chaque fois que nous regardons son visage peinte, et qui se lit en fait ainsi : « De qui suis-je l’instrument ? Alors qu'il se trouve à Bruxelles, il évoque Erasme dans son Journal de voyage, entre le 28 août et le 2 septembre 1520 ; il lui offre une Passion sur cuivre et ajoute quelques lignes plus loin : "Ich hab den Erasmum Roterodam[um] noch einmahl conterfet" (j'ai fait un nouveau portrait d'Erasme de Rotterdam). Après la mort du souverain, Dürer effectue un voyage en Hollande, dans le but de faireconfirmer sa charge par Charles Quint. En 1489, lui et Hans Krug l'Ancien ont achevé deux gobelets pour Frédéric III. Peut-être s’est-il posé cette question. Albrecht Dürer, 1471-1528, est un peintre allemand qui est considéré comme le plus grand artiste de la Renaissance du Nord. Le lieu de conservation de « Portrait de Bernard Van Orley » est Musée du Louvre (Collection Rothschild), Paris, France. Composition Modifier Avant de peindre son tableau, Dürer a fait de nombreuses études sur l’anatomie, la géométrie, et les mathématiques ce qui est caractéristique de l' humanisme durant la Renaissance. Il y gagne rapidement en renommée et reçoit le 20 mars 1470, en même temps que l'orfèvre Nicolaus Rot, l'office de Vérificateur des Monnaies (Münzprobierer). Le maître allemand n’acheva jamais ce portrait et ce comme on peut le remarquer au nœud sur l’épaule droite qui n’a pas encore était peint en noir. Plusieurs historiens de l'art considèrent cet ouvrage comme un des derniers du maître, sans que cela puisse être confirmé. L'épreuve porte les marques des collections Férol et Brentano-Birckenstock. Né vers 1427 à Eytas (Ajtós) près de Gyula en Hongrie, il entreprend une formation d'orfèvre avec son père après laquelle il part pour un long apprentissage qui l'amène aux Pays-Bas, et peut-être même jusqu'en Bourgogne. Le portrait Albrecht Dürer avec couronne de roses a été réalisé vers 1490 par Albrecht Dürer à l'âge de seulement 19 ans et représente son père âgé de 63 ans. En même temps, il croyait aux cavaliers de l’Apocalypse. La particularité de celle-ci est que l’artiste n’a jamais vu de rhinocéros : il l’a dessiné à partir de la description de quelqu’un qui en avait croisé un en voyage. S'ensuit un séjour de plusieurs années aux Pays-Bas où, selon ce qu'en rapporte son fils Albrecht, il prend contact avec d'autres orfèvres du lieu. Sa pose, la main qui retient le manteau, sa chevelure, l’expression du visage – ou plutôt le vide sacré qu’on lit sur ce visage – tout cela fait penser à un portrait du Christ, lorsqu’on tient compte des conventions iconographiques de l’époque. Son art vaste comprend des retables, des œuvres religieuses, de nombreux portraits et autoportraits et des gravures (copper engravings). Il était profondément religieux, et bien que partageant dans une certaine mesure les tendances de la Renaissance qui la portraient plutôt vers la science et la raison, sa religiosité était du genre traditionnel. Avec la barbe, les cheveux longs et la main qui semble faire une bénédiction à la grecque, Albrecht Dürer nous fait penser à Jésus. Albrecht Dürer l'Ancien (en hongrois : Ajtósi Dürer Albrecht, désigné en allemand comme Albrecht Dürer der Ältere, l'Aîné), né vers 1427 à Ajtós, près de Gyula dans le royaume de Hongrie, et mort avant le 20 septembre 1502 et inhumé à Nuremberg, est un orfèvre de Nuremberg en Allemagne. Peut-être la tenue vestimentaire de haut range, à laquelle se réfèrent les mains gantées, est-elle un peu trop accentuée. La jeune femme, parée d’un collier de perles et de pierres noires, jette un regard intense et semble esquisser un sourire de ses lèvres charnues. Tout ce qui l’intéressait dans son travail, c’était le « comment ». Il revient en 1455 à Nuremberg et entre dans l’atelier de l'orfèvre Hieronymus Holper qui devient son mécène et ami. Elle décède à l'âge de 62 ans en 1514. Mais c’est là une affirmation bien abstraite. Il représente l’artiste dans un manteau de couleur soutenue devant un arrière-plan sombre. Plus tard, dans sa vie, il admirera Luther pour des raisons morales et intellectuelles, mais sera lui-même incapable de rompre avec l’église catholique. Son regard est celui de la confiance en soi et de la fierté, presque celui d’un noble. Son indépendance, jointe au style de son art, doit avoir procuré à Dürer un sentiment de pouvoir exceptionnel. Il appelait ses portraits « Konterfei », un mot qui exprime avec plus de force la concordance entre l’image et le sujet. Il est le fils aîné de l'orfèvre Anthoni Dürer et le père du peintre Albrecht Dürer. L’autoportrait de Munich a été peint vers 1500.