Le colonel Mathieu est présenté comme un soldat digne qui a une mission difficile, et qui doit utiliser des moyens exceptionnels. Informations sur Ma bataille d'Alger (9791021026711) de Ted Morgan et sur le rayon Actualité - géopolitique - histoire des pays, La Procure. Cependant le film présente la torture comme ayant été efficace pour démanteler le réseau du FLN d'Alger, ce qui est aujourd'hui une position très controversée[5]. Larbi Ben M'hidi, après son arrestation par les paras le 23 février 1957. Les instruments essentiels des affrontements de la bataille[13], ont été, d'un côté, les attentats, et, de l'autre, les arrestations et les interrogatoires. Le FLN, pour faire face à l'armée française et démoraliser l'occupant, ne semble pas avoir d'autre choix que d'organiser des attentats. Démantèlement du « réseau bombes » de Yacef Saadi, le colonel Godard présente à la presse 33 bombes récupérées lors d'une fouille dans la Casbah d'Alger. Le film est tourné avec des non-professionnels, à l'exception de Jean Martin, signataire du Manifeste des 121, dans le rôle du colonel Mathieu à la tête des parachutistes français. La Bataille d'Alger (italien : La battaglia di Algeri, arabe : معركة الجزائر), est un film algéro-italien de Gillo Pontecorvo, sorti en 1966. L'opinion publique française est influencée par ces manifestations. En effet, sur le plan politique, elle donne un retentissement international à l'action du FLN[18]. La bataille est remportée par l'Armée française qui a éradiqué les attentats et la guérilla urbaine du FLN, l'ordre est rétabli, mais elle suscite une crise morale car les méthodes utilisées ne sont pas acceptées par tous[11]. Cette fois, il y a un fait nouveau : la « Bleuite » et ses « bleus de chauffe », d’anciens militants du FLN retournés et qui travaillent pour le Groupe de renseignements et d'exploitation (GRE) dirigé par le capitaine Léger dans la casbah d’Alger. Emprisonné, il assiste par la fenêtre de sa cellule à l'exécution d'une peine de mort par guillotine sur un nationaliste. A Paris, en 1981, le cinéma Saint-Séverin, qui projette La Bataille d’Alger, est vandalisé. Le capitaine Léger. Annie Steiner, française d'Algérie en fait partie. Ali la Pointe assassine un homme condamné à mort par le FLN. De nombreux indépendantistes sont remis à la justice, mais d'autres sont éliminés sans jugement[41]. Larbi Ben M'hidi, un des fondateurs du FLN est arrêté. En choisissant un terme volontairement exagéré, les autorités françaises auraient voulu justifier leurs propres excès dans la répression. Ces dispositions sont plus destinées à rassurer la population européenne qu'à gêner le FLN. Pour comprendre pourquoi, venez à cette projection rare. Selon l'historien Jean-Charles Jauffret, ce maillage urbain « n'est pas sans rappeler l'organisation urbaine instituée par le Troisième Reich et le régime stalinien »[39]. L'historien Guy Pervillé note que cette interprétation oublie que les attentats contre-terroristes de l'été répondaient à la vague d'attentats commencée fin juin 1956[19]. On commence par identifier les collecteurs de fonds, et petit à petit par démanteler les réseaux. Il meurt dans sa cellule dans des circonstances troublantes. Jacques Chevallier, Nous, Algériens, Paris, Calmann-Lévy, 1958, Massacres d'août 1955 dans le Constantinois, Groupe de renseignement et d'exploitation, Organisation de la résistance de l'Algérie française, Association des combattants de l'Union française, Groupe de renseignements et d'exploitation, Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels, « la bataille d’Alger, par Benjamin Stora », 1956 la bataille d'Alger et des djebels Guy Mollet, Terrorisme et répression s’affrontent dans Alger (2001), Apprendre et enseigner la guerre d'Algérie et le Maghreb contemporain : Actes de la DESCO Université d'été octobre 2001, Bataille des Frontières (guerre d'Algérie), Album photos des opérations militaires menées par l'armée française durant la Bataille d'Alger, Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie, 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes, Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF), Camps de transit et de reclassement pour les harkis, Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon, Comité révolutionnaire d'unité et d'action, Déserteurs de l'armée française durant la guerre d'Algérie, Conseil national de la Révolution algérienne, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Référendum constitutionnel français du 28 décembre 1958, Référendum sur l'autodétermination de l'Algérie, Référendum sur l'indépendance de l'Algérie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bataille_d%27Alger&oldid=179239790, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Histoire du film "la bataille d'Alger", de. L'arme, qui lui est fournie au dernier moment, n'est pas chargée. Leurs armes sont volées. Le responsable doit avertir de tout mouvement, départ ou arrivée. La bataille d'Alger a opposé, en 1957 à Alger (département d'Alger ou zone autonome d'Alger), durant la guerre d'Algérie, la 10e division parachutiste de l'Armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN). ... La bataille d'alger. (1973) d'Yves Boisset. La bataille d'alger.. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Et sur les cartes d'invitation envoyées à ces officiers de l’état-major, on peut lire ceci : « Comment gagner la bataille contre le terrorisme et perdre la guerre des idées ? La victoire militaire de l'Armée française, au prix de l'usage massif de la torture, constitue in fine une défaite politique. », Les Artistes sous les chapiteaux : Perplexes, Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Bataille_d%27Alger&oldid=178348987, Film avec une musique composée par Ennio Morricone, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Au cours de la bataille d’Eylau en 1807, le régiment du colonel Chabert a mené une charge de cavalerie contre les assauts russes qui changea le cours de la bataille en faveur de Bonaparte. Le réalisme poussé de la mise en scène et du scénario ont fait que ce film a été utilisé à contre-emploi par certains services de renseignement[23]. Le 28 mars, le général Jacques Pâris de Bollardière, opposé à la torture, demande à être relevé de ses fonctions. François Mitterrand, garde des sceaux, est chargé par le Conseil des ministres de défendre le projet de loi remettant les pouvoirs spéciaux à l'armée à l'Assemblée Nationale. Pour le film de 1966 de Gillo Pontecorvo, voir. Les Français ont un plan, ils obtiennent un succès tactique, mais ils subissent un échec stratégique, cela vous rappelle quelque chose ? Son courage, ainsi que celui de beaucoup de combattants algériens morts pour leur cause, sera salué par le colonel Philippe Mathieu (inspiré de la figure du colonel Bigeard[5]). »[33]. Des intellectuels et fonctionnaires, de même que certains réservistes servant en Algérie, lui emboîtent le pas. Le 8 janvier 1957, Massu entre dans la ville avec 8 000 paras et proclame la loi martiale. Elle exerce une sévère répression et procède à des arrestations massives, internant les détenus dans des centres où l'on recourt à la torture pour obtenir des informations. Le film, qui a été produit pendant l'ère de la décolonisation, a inspiré des mouvements de militantisme anti-impérialiste, des luttes ouvrières et des mouvements étudiants dans le monde entier. En janvier 1981, à Paris, deux personnes sont blessées lors d'un attentat contre le cinéma Saint-Séverin[21]. En rencontrant plus tard El-hadi Jaffar, un homme important au sein du FLN, il apprend que cette mission était un test pour voir s'il était un agent d'infiltration de la police. Les forces de l'ordre pour contrer leurs attaques l’ont visionné également et ont adapté leurs tactiques et stratégies[27]. A partir du 15 août 1944, l’armée d’Afrique fait partie du débarquement allié en province. La « Guerre d'Algérie » ne porte pas encore le nom de « Guerre », il s'agit officiellement à ce moment d'une opération de maintien de l'ordre. En dépit de la censure, les Français découvrent les aspects moins connus de cet épisode de la guerre d'Algérie, tandis qu'en Algérie elle contribue à solidariser une partie de la population autochtone autour du FLN. Pour elle, « entre le petit Omar et Ali la Pointe il y a donc un lien évident : celui de la pauvreté et de la révolte contre l’humiliation et l’injustice – lien qui les a tous les deux conduits au nationalisme. The Battle of Algiers booklet accompanying the Criterion Collection DVD release, l'état major des indépendantistes algériens du FLN, Syndicat national des journalistes cinématographiques italiens, UN-Award, British Academy of Film and Television Arts/BAFTA, le colonel Mathieu, inspiré de la figure du général Bigeard, dans le film, Les yaouleds : entre marginalisation sociale et sédition politique, « La bataille d'Alger : Victoire ou défaite ? Et du 20 au 22 juin, 49 personnes sont tuées ou blessées dans les rues lors de 72 attentats[20]. Si la bataille d'Alger, qui fut plutôt une opération de police qu'une bataille, est gagnée sur le terrain par l'armée française, les deux camps pratiquant[49], entre autres, des méthodes interdites par les droits de la guerre, elle entame sérieusement le crédit de l'opération de « pacification » menée par les gouvernements successifs, aux yeux de l'opinion publique française. Ramdane parvient en peu de temps à rassembler et à réimplanter le FLN dans la ville en créant la Zone autonome d'Alger (ZAA)[18]. Le 24 septembre Yacef Saadi est à son tour arrêté, et le 8 octobre, Ali la Pointe meurt dans l'explosion destinée à venir à bout de sa cache. Le texte avait été adopté par l’ensemble des partis, dont le PC, à l’exception des poujadistes. La vraie bataille d alger. La bombe, placée sous l'estrade de l'orchestre, tue huit personnes et fait près de 100 blessés[47]. The Source". Non seulement ils renseignent sur les réseaux mais ils les infiltrent. Repéré par la police, il s'enfuit mais se fait agresser par un passant, il réplique et se fait tabasser par le reste du groupe. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Pour le critique suisse Freddy Buache, « la passion, teintée de chauvinisme généralement inavoué, brouilla les jugements ; on proclama le film partisan, caricatural et, pour tout dire médiocre […] ». La Bataille d'Alger V.O. Il a été interdit dans plusieurs pays tels qu'en Afrique du Sud (pendant l'apartheid), au Brésil, dans l'État impérial d'Iran, au Mexique, en Uruguay et dans d'autres endroits, en raison de la crainte d'incitation à la rébellion. À la suite des nombreux attentats perpétrés contre la population par le FLN, le pouvoir civil délègue alors tous pouvoirs au général Massu pour démanteler l'organisation du FLN et ainsi mettre fin aux attentats, de janvier à octobre 1957. Début mars, le gouvernement Guy Mollet crée une Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels qui rend, le 7 septembre 1957, un rapport, soulignant l'« atrocité de la rébellion »[45], mais qui conclut à des actes perpétrés sporadiquement par les militaires, en dépit des consignes qui les interdisaient, et réfute l'hypothèse d'un « système généralisé ». Ce sont donc les Français qui décident de la bataille d’Alger? Le 4 juin, quatre bombes dissimulées dans des lampadaires explosent vers 18 heures trente, l'heure de sortie des bureaux, près d'arrêts de bus à Alger, et font 10 morts dont trois enfants et 92 blessés, dont 33 sont amputés. Dans le même temps, des négociations secrètes se déroulent à Belgrade et à Rome durant l’été 1956. Des militaires tirent sur des manifestants. Cinq mois plus tard, il réalise une première mission pour le FLN : il tire au pistolet sur un policier. Yacef Saadi crée le Réseau bombes, et ce sont des femmes qui sont chargées de les poser. Après l'envoi à la guillotine de responsables FLN, ce dernier donne comme instructions : « Descendez n'importe quel Européen de dix-huit à cinquante-quatre ans. Fin février les paras découvrent dans une cache des dizaines de bombes prêtes à être posées. Le film retrace principalement l'histoire d'Ali la Pointe lors de « la bataille d'Alger », et de la lutte pour le contrôle du quartier de la Casbah à Alger, entre les militants du FLN et les parachutistes français de la 10e DP, pendant la guerre d'Algérie. Un régiment en particulier semble d’ailleurs s’être « spécialisé » dans les Européens : le 1er REP, des légionnaires basés à la villa Sésini [...]. Yacef Saâdi, qui était alors le chef militaire FLN de la Zone autonome d'Alger, déclarera ensuite à la journaliste Marie-Monique Robin : « Jusqu'au massacre de la rue de Thèbes, nous ne faisions des attentats à Alger qu'en réponse à des arrestations massives ou à des exécutions. Le film est le récit de la lutte en 1957, qui a opposé à Alger, les parachutistes du général Massu aux réseaux du FLN. La "bataille d'Alger", c'est la campagne d'éradication du terrorisme urbain menée à Alger en 1957 par les régiments de parachutistes auxquels le gouvernement a demandé de s'installer dans la ville et de se substituer à la police, et même à la justice. Fin août lors d’une opération 14 bombes sont découvertes, et le reste de l'état-major de la Zone autonome d'Alger est soit mort, soit en prison soit retourné, à l’exception de deux hommes, le chef Yacef Saâdi et son adjoint, Ali la Pointe. Mais on trouve déjà cette expression dans une directive de Robert Lacoste du 3 avril 1957[16], dans laquelle il se félicite de la victoire dans « la bataille d'Alger ». Résumé. Finalement, le 2 juillet 1962, l'Algérie devient indépendante. Guy Pervillé reprenant les chiffres avancés par Jacques Massu parle pour le bilan humain des pertes de la Zone autonome d’Alger de « moins d’un millier d’hommes, et très probablement le nombre relativement faible de trois cents tués »[51],[52]. Après l'exécution de deux condamnés à mort le 19 mars 1956, il fait diffuser un tract menaçant : « Pour chaque maquisard guillotiné, cent Français seront abattus sans distinction »[19]. Aucune distinction de sexe n’est opérée : les femmes aussi sont détenues puis torturées, ce qui constitue là encore une nouveauté[43]. » L'invitation stipulait aussi : « Des enfants tirent sur des soldats à bout pourtant, des femmes mettent des bombes dans des cafés et bientôt toute la population arabe communie dans une ferveur folle. En 1957, pendant la « bataille d'Alger », le capitaine Paul-Alain Léger, avec l'appui du colonel Yves Godard, infiltre la willaya III d'Amirouche (l'armée insurgée des environs d'Alger) avec des prisonniers qu'il a retournés sous la contrainte et libérés. Pour aller plus loin, je vous propose ce petit documentaire (extrait) sur la bataille d'Alger que j'ai trouvé particulièrement instructif. Le réalisateur et journaliste communiste Gillo Pontecorvo et l'acteur-producteur FLN Yacef Saadi ont constitué un témoignage portant sur un épisode de la guerre d'Algérie particulièrement impitoyable[19],[20]. 2017 - Découvrez le tableau "guerre d algerie" de Ahmed Lazreg sur Pinterest. Ali la Pointe est présenté comme un homme d'action et pas du tout un intellectuel. Les autorités judiciaires elles-mêmes ne savent pas combien de centres de détention il y a, l'armée agissant en toute confidentialité. L'opération contre-terroriste en milieu urbain menée par les troupes françaises reste cependant une référence, un modèle de succès dans les états-majors occidentaux, notamment américains, qui l'utilisent plus tard dans le cadre de la lutte anti-guérilla et au moment de la Guerre d'Irak. Le journal Témoignage chrétien lance le débat en février 1957, ainsi que France-Observateur ou L'Express. Yacef Saadi interprète son propre rôle, celui de chef FLN de la zone autonome d'Alger[17]. Les véhicules de transport de troupes et les chars de l'armée française que l'on peut voir dans le film ne sont pas français mais russes, en effet, ce sont des VTT BTR-152 et des automoteurs blindés SU-100 prêtés par l'armée algérienne qui se fournissait en URSS. Janvier 1957 : alors que la violence des attentats du FLN s'accentue, s'engage la bataille d'Alger. Un État proxénète[14]. La bataille d'Alger oppose pendant 9 mois le terrorisme du FLN aux opérations de "pacification" des parachutistes français. Durant l’été 1956, Alger est secoué par une série d’attaques terroristes orchestrées par le FLN visant le centre du pouvoir français en Algérie. Fin janvier, une commission parlementaire enquête à Oran sur des sévices dont se plaignent des détenus d'origine algérienne ou européenne. La torture est employée au cours d'interrogatoires : chalumeau, électricité, eau… Les attentats continuent. Les bombes explosent dans deux cafés et dans une agence Air France. J'ai eu beaucoup de mal à les arrêter, en les haranguant depuis les terrasses, pour éviter un bain de sang. Pour sortir de la casbah sans se faire fouiller, elles s'habillent « à l'européenne ». En 1954 à Alger, le Front de libération nationale (FLN) diffuse son premier communiqué : son but est l'indépendance nationale vis-à-vis de la France, et la restauration de l'État algérien. Le film resta censuré en France, jusqu'en 2004, car considéré comme un film de propagande, brisant des tabous sur le comportement militaire français au cours de ce qui ne s'est longtemps appelé en France que de simples événements, et s'attaquant à des traumatismes alors récents[22]. La Bataille d’Alger ou la guerre d’Algérie à l’écran Un documentaire de Séverine Liatard réalisé par Séverine Cassar. Le général Jacques Pâris de Bollardière marque sa désapprobation en demandant officiellement le 28 mars 1957 à être relevé de son commandement. Cependant, historiquement la torture a commencé avant l'intervention de l'armée[8]. », Les négociations de paix sont rompues, et le gouvernement de Guy Mollet (SFIO) met alors un terme à la politique des négociations. « tout ce que la vieille Europe comptait de pédophiles accourait en Algérie pour donner libre cours à ses vices.