Outre la possibilité d'assister à toutes les rencontres de championnat, il permet d'obtenir divers avantages, comme des priorités d'achat ou des invitations pour certaines rencontres de coupe[59],[60],[61]. Selon une enquête réalisée en janvier 2012, il est le club le plus supporté de la région Bretagne, devant le Stade brestois, mais n'apparaît pas parmi les deux clubs les plus supportés dans chacune des autres régions françaises[91]. En 1956-1957, profitant de la rénovation du stade de la route de Lorient, celle-ci est dépassée, avec une affluence moyenne qui atteint 11 085 spectateurs, huit matchs dépassant la barre des 12 000[cl 24]. Leur soutien se manifeste par des chants d'encouragement[bk 5], par des tifos[bk 13], et par des banderoles dont les messages sont adressés à l'équipe rennaise ou aux clubs adverses[bk 7]. Leur soutien et leur intérêt s'organisent sous la forme de diverses associations ou souscriptions, lesquelles jouent un rôle décisif dans la sauvegarde du club lorsque celui-ci se retrouve en difficulté financière, dans les années 1930 et 1970 notamment. Plusieurs autres cyclistes bretons soutiennent le Stade rennais, notamment Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France et champion du monde 1980[135], ou Frédéric Guesdon, vainqueur de Paris-Roubaix 1997[136]. À l'origine, le Stade rennais refuse la création d'une nouvelle association de supporters, et le groupe doit débuter sous le parrainage des Socios, dont ils deviennent une section d'animation. En 1921, ce sont plus de 6 000 spectateurs qui assistent au derby dans un stade comble[cl 5]. Variés Certaines s'investissent directement dans les activités et la vie du club. Celle-ci fait ses débuts à Rennes à la fin des années 1980. Dans sa jeunesse, il prend sa première licence au Stade rennais et occupe le poste de gardien de but, alors que son père occupe une place au comité directeur. Le 16 janvier 2013, la qualification du Stade rennais pour la finale de la Coupe de la Ligue provoque également un envahissement du terrain par ses supporters, avec l'approbation du club, dans une ambiance festive[90]. Ils restent ensuite stables la saison suivante[80]. Alors que le groupe installe plusieurs relais, en Ille-et-Vilaine, dans le Morbihan, dans les Côtes-d'Armor et à Paris, sa naissance contribue à instaurer une dynamique positive entre les différents groupes de supporters[32]. Line: 479 Ce chiffre reste globalement stable les saisons suivantes, avec 8 662 abonnés en 2016-2017 et 8 582 abonnés en 2017-2018[76]. Après deux saisons où le nombre d'abonnés est stable aux alentours des 14 500 supporters[68], la barre des 15 000 est dépassée avec 15 291 abonnements vendus en 2007-2008, établissant un nouveau record pour le club[69],[70]. Près de dix ans plus tard, durant l'été 2013, est créée l'association Roazhon's Call Paris. Premier président des Allez Rennes[cl 12], Joseph Dault prend la présidence du club en 1972[cl 13], et le chef d'entreprise Bernard Lemoux, qui lui succède en 1973, était, quelques mois avant son élection à la présidence, à la tête du club des supporters[9],[note 5]. Club le plus populaire de la région Bretagne, mais dont la notoriété reste modérée sur la scène nationale, le Stade rennais voit parfois son rôle dépasser le simple cadre sportif : ses succès en Coupe de France en 1965 et 1971 sont l'occasion pour plusieurs milliers de personnes, portant fièrement les couleurs de la Bretagne, de suivre leur équipe jusqu'à Paris, et de célébrer ses victoires dans les rues de Rennes, participant au renouveau et à l'affirmation de l'identité bretonne dans les années 1970. Le quatrième commandement fait directement référence à sa consommation aux abords du stade[147],[149],[bk 31],[note 20]. La somme de 111 622,35 francs est réunie, qui, ajoutée à une subvention exceptionnelle votée par le conseil municipal de Rennes, permet de combler le déficit du club[cl 8]. », « Je ne rate quasiment aucune rencontre. Unvez Kelt; saint etienne; toulouse; Mentions légales | Politique de confidentialit é | Politique des cookies | Plan du site. Elles sont rejointes épisodiquement par d'autres groupes ultras, qui tentent d'animer cette partie du stade. Unvez Kelt 08. En 2003, une vingtaine de supporters décident de quitter le Roazhon celtic kop pour fonder une nouvelle association, qu'ils nomment Breizh stourmer[note 10]. Ceux-ci, de tous âges, revendiquent un état d'esprit très éloigné de la mentalité ultra, ce qui pose ponctuellement problème avec les groupes tentant de s'implanter à leurs côtés, face au Roazhon celtic kop[bk 10]. Le droit d'entrée dans ces sections finance de nouveau la sauvegarde du club[bk 1],[note 2]. On s'engueule. Durant les premières années professionnelles du Stade rennais, de nombreuses affluences restent encore inconnues[cl 18],[cl 19], mais des estimations indiquent que la moyenne de spectateurs présents monte jusqu'à 5 000 personnes lors de la saison 1935-1936[cl 20], et qu'elle chute sous la barre des 4 000 personnes en 1937-1938 et 1938-1939, alors que le club connaît ses deux premières saisons en Division 2[cl 21],[cl 22]. Le décompte précis et systématique des places vendues pour assister aux rencontres disputées ensuite au stade de la route de Lorient[note 13] n'est réalisé que plusieurs décennies plus tard. Un attentisme que l'entraîneur Frédéric Antonetti, en poste de 2009 à 2013, n'hésite pas à brocarder régulièrement, reprochant au public son manque de soutien à l'égard de son équipe[85],[bk 19]. En plein tarif, le panel des prix des abonnements passe ainsi de 130 à 600 euros en 2005, pour atteindre de 140 à 640 euros en 2009[78]. Dans les années 1960, le cycliste Louison Bobet assiste à de nombreuses rencontres[cl 27],[cl 28]. L'Unité Celte débarque dans les stades de l'hexagone... ! Dès ses premières années, le club des Socios soutient directement le club en lui concédant une aide financière. Créées en mars 1996[19], les Red and Black Angels se revendiquent comme la première association entièrement féminine de supportrices en France, avec une mentalité éloignée de celle des groupies et un intérêt porté au beau jeu et au fair-play[bk 6],[36]. La rivalité qui oppose le Stade rennais à l'US servannaise continue d'attiser les passions en Ille-et-Vilaine après la Première Guerre mondiale. Inexistante dans les années 1960[99], cette rivalité se nourrit des humiliations ressenties par les Rennais dans les années 1980 et 1990, alors que leur club, à la peine sportivement, est moqué par un FC Nantes qui se construit un palmarès sur la scène nationale[bk 24]. En quatre ans, le groupe grossit jusqu'à réunir une soixantaine de personnes, et finit par se constituer en association en 1991. Surnom donné par des supporters rennais originaires du Nord de Rennes, à partir du lieu-dit La Robiquette sur la commune de, Les dix commandements : I. Saucisse, moins de 120 grammes, tu ne feras ; II. La majeure partie de ses membres supporte activement le Stade rennais depuis les années 1960 et 1970[bk 9]. Cette association existe durant quinze ans, et disparaît en 1985[19]. thèmes : 1901,écharpes,football,Stade Rennais Football Club. Point de, L'usine de la Barre Thomas entre en fonctionnement en, usines de la Janais et de la Barre Thomas, « Fortuneo Stadium » : le RCK menace « d’aller au clash », « Le club connaît les mêmes soucis que ses confrères », « Entre Rennes et Nantes : 100 km et une division d'écart », Supporters du Stade rennais football club, Supporters du Football Club Sochaux-Montbéliard, Supporters du Racing Club de Strasbourg Alsace, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Supporters_du_Stade_rennais_football_club&oldid=170725122. Plusieurs personnalités du domaine artistique soutiennent également le club rouge et noir. Dans les années 2000, quelques membres du groupe Breizh stourmer participent à des bagarres de rues, organisées avec des supporters adverses[bk 26]. Musique. Par la suite, ils poursuivent leur progression : en 2011, les prix vont de 149 à 667 euros, ce qui place toutefois le Stade rennais à la huitième place des abonnements les moins onéreux de Ligue 1[79]. Ces supporters réalisent des déplacements pour suivre le Stade rennais lors de ses rencontres à l'extérieur[54]. 24.94 € 52.99 € Voir le deal La date/heure actuelle est Lun 15 Juin - 12:55:08. Il garde ainsi un lien particulier avec le club de sa ville natale[124],[125],[126]. Lors de la finale de la Coupe de France 1965, les supporters prennent comme mascotte un petit cochonnet nommé Rodrigue, par opposition à la laie Dora, mascotte de l'UA Sedan-Torcy, l'adversaire du Stade rennais[159],[160],[161]. Le jour de la finale, alors que plusieurs dizaines de milliers de Rennais assistent au match au stade de France, ce sont près de 50 000 personnes qui suivent le match, via un écran géant, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes[bk 21]. Accueil ; Rechercher . D'autres actes violents interviennent lors de déplacements, débouchant parfois sur des interpellations et des interdictions de stade[112],[113],[114]. Allez Rennes ! Un poste que Patrick Le Lay occupe jusqu'en juin 2012. Il rentre au Stade rennais comme administrateur au milieu des années 1970[10], en devient sponsor principal au début des années 1990, puis propriétaire en 1998[116]. Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour. Les arrivées de Daniel Thoirain et de Laurent Pokou, à l'été 1978, sont en partie rendues possibles par ce biais. Le Stade rennais est alors le club populaire de Bretagne, chaque match voyant débarquer des cars entiers de supporters venus de toute la région[bk 3]. Créé en 1901, ce club de football français, basé à Rennes, suscite, dès ses premières années d'ex Ses membres se placent habituellement dans la tribune Lorient et dans le virage de la tribune Vilaine[8]. Au milieu des années 1990, le Stade rennais institue la présence de deux personnes déguisées en hermines, qui animent les avant-matchs, et accompagnent les joueurs rennais lors de leur entrée sur le terrain[162],[163]. Dix ans plus tard, en 2001, le Roazhon celtic kop compte près de 300 adhérents[17], chiffre qui monte à 350 en 2012, dont un noyau dur de 50 personnes[27]. De son côté, le navigateur Armel Le Cléac'h déclare ouvertement soutenir le Stade rennais[137], tout comme la footballeuse Camille Abily, qui explique être « supportrice du Stade rennais depuis toute petite », sans en avoir porté les couleurs, faute de l'existence d'une structure féminine[138]. », et en lançant une souscription auprès des entreprises bretonnes[cl 14]. Jimdo. Le Stade rennais avait atteint la finale en, Bernard Lemoux démissionne du poste de président du club des supporters au printemps, Le chiffre 91 faisant référence à l'année. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole . Soutenue par le Stade rennais, l'initiative est saluée directement par le président Frédéric de Saint-Sernin quelques jours après ses débuts[53]. Function: view, La version du 24 mai 2013 de cet article a été reconnue comme «, Des supporters à la tête, puis au chevet du club, « Faites honneur aux couleurs qu'on a dans le cœur », « Dans les années 1970, Rennes était le club de cœur de tous les Bretons. Dans les années 1990 et 2000, plusieurs autres groupes de supporters tentent d'apporter, parallèlement aux activités du Roazhon celtic kop, leur pierre à l'animation des tribunes du stade de la route de Lorient. « Je ne rate quasiment aucune rencontre. Reconnue par le club dès septembre 2013[56], l'association est basée dans un bistro de la rue des Morillons, dans le 15e arrondissement de Paris, et se veut complémentaire de la section Roazhon Pariz, avec qui des déplacements sont organisés conjointement[57]. Le collectif regroupe des supporters qui souhaitent animer la partie haute de la tribune Mordelles par des chants, dans une ambiance conviviale et familiale, tout en se démarquant du Roazhon celtic kop et du mouvement ultra. En 2010, est également instaurée une journée consacrée aux abonnés du club, qui leur permet de côtoyer les joueurs de l'effectif rennais, de bénéficier d'une visite du stade, et de participer à diverses animations[62],[63],[64]. Les Bretons avaient besoin d'une réussite collective pour se décomplexer. Après avoir élu son bureau à la fin de l'année 1961[cl 12], le groupe Allez Rennes naît officiellement en 1962[8]. Durant plusieurs années, l'association joue un rôle direct dans la vie du club, en gérant la billetterie du stade. La galette-saucisse, également surnommée « robiquette »[147],[note 19], est un plat typique de la Haute-Bretagne en général, et du pays rennais en particulier[148]. L'Unité Celte débarque dans les stades de l'hexagone... ! Je les visionne avec mon père. fermer. En 1965 et 1971, selon l'historien Jean-Jacques Monnier, les victoires obtenues par le Stade rennais en Coupe de France donnent aux Bretons une revanche sociale sur le reste de l'hexagone, les sortant de l'image d'une région méprisée pour sa culture, son folklore et son retard de développement, symbolisée par le personnage de Bécassine : « Grâce à ces victoires, nous avons montré à la France entière que nous étions bons. En juin 2012, le nom de Lemétayer est d'ailleurs évoqué pour reprendre la présidence du Stade rennais[128]. Les relations avec les supporters de l'En Avant de Guingamp se traduisent par des moqueries basées sur l'opposition ville/campagne et Haute-Bretagne/Basse-Bretagne, les uns raillant les « paysans » guingampais, les autres excluant Rennes de la Bretagne, au motif qu'elle n'est pas une ville bretonnante[105]. Le Club des 2000 a pour premiers dirigeants l'ancien président du Stade rennais Jean Rohou, et l'avocat Jean-Michel Bellat, ancien joueur du club et futur président de la Ligue de Bretagne[12],[13]. Très vite, les dirigeants de ces clubs de supporters s'investissent dans la vie du Stade rennais. Des supporters soutiennent et encouragent le Stade rennais football club. Un public complété principalement par des supporters venus du reste de la Bretagne : dans les années 1960 et 1970, ceux-ci sont acheminés en autocar pour voir les matchs, la zone d'attraction du Stade rennais dépassant déjà à cette époque les frontières départementales[bk 3]. Après la Seconde Guerre mondiale, les affluences grimpent rapidement, dépassant la barre des 5 000 spectateurs de moyenne en 1947-1948[cl 23], puis approchant celle des 10 000 spectateurs. Le public qui se rend au Roazhon Park est majoritairement originaire de Bretagne et de la région rennaise. Le public rennais, jadis prolétaire, devient dès lors plus familial[bk 17]. Function: view, File: /home/ah0ejbmyowku/public_html/index.php En Coupe de France 1971, un deuxième cochonnet, cette fois nommé Trec'h[note 22], est érigé en mascotte pour la finale contre l'Olympique lyonnais[159]. L'événement provoque de nouveau un très gros engouement à Rennes, aussi bien le soir de la qualification pour la finale[87], que pour gagner le droit d'aller voir le match lui-même[88]. Durant l'automne 2013, une initiative née sur un forum Internet aboutit à la création d'un groupe informel qui choisit le nom de Tribune rouge[49].