Zoom sur la presse turque. Cependant, malgré l’anéantissement des Arméniens, l’expression «génocide» est relativement nouvelle. À n’en pas douter, le sultan Erdoğan se garantit identiquement de toute contestation parlementaire en épurant la langue turque et le cerveau de ses députés. Quelles sont les [affirmations] qui minimisent et rendent sans importances le génocide que nous n’avons pas vues et qu’Aydinkaya a remarquées ? Cependant, nous savons que lors de l’invasion russe, les combattants arméniens ont pris place au sein de l’armée russe et que des tribus [kurdes] entiers ont été massacrés. Quant au ministère turc des Affaires étrangères, il a exprimé ses préoccupations au gouvernement espagnol. « Quand 22 pays de l’Union européenne envoient des soldats au Liban, la Turquie, qui poursuit sa marche en direction de l’UE, ne peut rester indifférente », a souligné Egemen Bagis devant ses collègues. Le site de référence sur le Non à l'entrée de la Turquie en Europe. Un chef de la police qui dirigeait des sites de torture démasqués. » Soulignant que son séjour lui avait permis de réfléchir aux moyens de rétablir un dialogue, dans les années à venir, avec la communauté arménienne du Liban, le Dr Gündüz a estimé qu’au vu « de la présence de milliers d’Arméniens d’Arménie en Turquie, où ils viennent travailler, l’établissement d’un dialogue avec la Diaspora arménienne semble dorénavant indispensable ». ». Cependant, dans les rangs de l’armée ottomane de l’époque, en plus des officiers kurdes, il y avait aussi des officiers d’origine arménienne, tels que Torosian, des dizaines d’Arabes, de Turcs, d’Albanais, de Bosniaques et de Circassiens qui se trouvaient également sur les fronts de guerre. La violence des Hamidiens a également créé de solides bases pour le renouveau arménien. Qu’il y ait ou non des preuves matérielles, la mémoire collective gigantesque en Anatolie et au Kurdistan nous dit que des génocides ont lieu sur ces terres. Nous avons adressé un courrier aux deux députés et au chef de la Commission des Affaires étrangères, dans lequel nous jugions cette démarche mauvaise, et nous leur avons dit que cela porterait atteinte aux relations turco-espagnoles. » Les Kurdes d’Irak du Nord, le cauchemar d’Ankara. Pendant que ces cheikhs étaient au travail, ils «souffraient» des faibles codes religieux de la communauté kurdo-arménienne, qui étaient particulièrement étroitement liés. Nous ne réclamons pas un drapeau spécial pour nous, mais plutôt un drapeau qui nous unisse. Certains cercles affirment détenir « suffisamment d’informations et de preuves qu’une partie considérable des Kurdes ont participé au génocide [arménien] ». Alors que les Arméniens constituent la « reaya », c’est-à-dire le « fileh » (fellah / fermier), comme le disent les Kurdes, les Kurdes sont déployés en tant que « tribus » et sont principalement utilisés comme pouvoirs opérationnels dans « l’économie du pillage » des seigneurs féodaux kurdes (les Mîrs). Et si la décision sur l’envoi des troupes turques n’était pas encore arrêtée lorsque je me trouvais là-bas, j’ai tout lieu de penser que les Arméniens ne s’opposeront pas à l’envoi de soldats turcs. ». Ici, je vais essayer de me concentrer sur le phénomène à l’occasion de l’article de Fırat Aydınkaya intitulé «Le génocide arménien et les Kurdes en huit questions». Hodja İlyas Sami, surnommé Topalzade (Les habitants de Muş disaient de lui: «Si Topalzade était un pont, il ne serait pas possible de traverser ce pont»), est un ancien cadre kémaliste qui a remis le chef du mouvement Azadî, Cibranlı Halit Bey à l’État, et a nettoyé la plaine de Muş des Kurdes après les Arméniens. La distinction de deux sociétés à ce point entrelacées ne peut se résumer uniquement au nationalisme ou la religiosité qui émerge au sein des deux communautés. De même, Hodja İlyas Sami qui ne revendiqua jamais sa kurdicité et Keğam Garabetyan, furent conjointement et sans discontinuité élus à la chambre des députés comme députés du district de Muş, au sein de l’alliance du Comité Union et Progrès [CUP, en turc İttihat ve Terakki Cemiyeti]) et l’organisation Dashnaksutyun (1908-1914). Personnellement, j’ai laissé entendre dans plusieurs articles qu’il aurait pu être impliqué dans les massacres de Kör Hüseyin Pasha, mais après avoir trouvé le journal de guerre de Mela Muhemedê Zîlanî, j’ai réalisé qu’il n’avait jamais visité sa propre zone d’activité entre 1914-1920. D’autre part, la thèse selon laquelle «il existe de nombreux endroits où les tensions entre les Arméniens et les Kurdes étaient meurtrière» est également extrêmement problématique. Selon le Dr Gündüz, qui a rencontré dans le nord de Beyrouth « des Arméniens parlant le turc », ces derniers n’ont pas soulevé d’objection à la venue de troupes turques au Liban. Pendant cette période, les tribus kurdes-alévis d’Erzincan et de Koçgiri envoient des lettres à Şerif Paşa déclarant: « Les frontières nord du Kurdistan sont délimitées par la partie nord du massif d’Erzincan et la région de Sivas. IMPRESCRIPTIBLE le Génocide Arménien effectué par les Turcs et Kurdes est imprescriptible http://www.imprescriptible.fr Et Bayram Meral de renchérir : « Les Israéliens découpent le peuple en morceaux en Palestine comme on coupe du fromage ! Hacı Musa Bey s’est plaint à Ankara parce qu’il n’était pas disposé à partager les terres arméniennes avec Hodja İlyas Sami. Si nous prenons en compte qu’une partie considérable des tribus kurdes dans les années 1860 étaient êzidis (yézidîs), nous voyons à quel point le travail des cheikhs était difficile. L’actualité du génocide arménien fait irruption pour la première fois, peut-être, de l’autre côté des Pyrénées. Koyî, qui était à Istanbul à l’époque, a donné un exemple du discours nationaliste qui s’est répandu sur le continent ottoman. Mehmet Ali Talat a indiqué, toujours selon Yeni Safak, qu’il avait été « présenté » à l’Etat profond au moment de prendre ses fonctions, avant d’ajouter’ que la Turquie avait connu des transformations positives sur cette question de l’Etat profond, depuis que l’AKP est aux affaires. Selon Nogales, dans de nombreuses villes, par exemple à Bitlis, Adilcevaz et Muş, les massacres ont été perpétrés par des gendarmes sur ordre des gouverneurs de district et des gouverneurs. J’avais souligné l’importance des mots au début de l’article, à la fin de l’article je me réfugie à nouveau dans l’importance des mots. Aydınkaya affirme que l’intelligentsia kurde de l’époque menait des activités politiques dans les «zones dés-arménisée» conformément aux principes de Wilson (l’écrivain perd encore de vue que ces régions ont été vidées de leurs populations kurdes), il va encore plus loin, affirmant notamment que le journal Jîn tente « d’alléger le poids du génocide » et écrit: « le génocide est minimisé et sans importance. De fait, Deveciyan a écrit dans le télégramme qu’il a envoyé de Kilikya à Nubar Pacha, qui était à Paris, : « les Kurdes ne devraient plus être autorisés à retourner dans ces régions. Il reproche à ces éléments de “l’Etat profond” – comme on les nomme en Turquie – de placer parfois Chypre-Nord dans une position difficile. Si nous voulons avoir notre mot à dire dans cette région, nous devons être du côté de ceux qui font les décisions. Le Dr Gündüz propose « de développer les relations d’amitié entre la Turquie et la Diaspora arménienne et de ne pas transmettre aux générations futures les problèmes actuels ». »! Le fait que certains de ces gendarmes soient kurdes ou que la majorité des membres du Teşkilat-ı Mahsusa dans la région soient kurdes ne signifie pas «participation du public». Abdullah Gül a appelé le gouvernement irakien à engager une action contre les instructions de Massoud Barzani, interprétées comme un pas symbolique vers la séparation de la région kurde du reste du pays. Les Peshmergas constituent les forces armées de la région, et Arbil en est la capitale, au moins jusqu’à ce que les frontières de la région soient bien fixées. Surtout à Van, la population musulmane a été massacrée par Aram Pacha, qui sera le ministère de l’intérieure de la République d’Arménie, qui sera créée ultérieurement. Le génocide arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Dans ce contexte, les conflits Hesenan-Heyderan et Sîpkan devraient venir immédiatement à l’esprit. Gıdıkzade İdris et Süleyman (les beaux-parents d’Hüsamettin Cindoruk) ont confisqué tous les biens arméniens dans le centre-ville d’Erciş. Tandis que son fils Medeni a tué Kör Hussein Pacha et retourné en Turquie et pour être inclus dans la « milice » par le gouvernement qui l’a amnistié. N’ayant pu trouver de grâce aux yeux de Mustafa Kemal, il s’est réfugié auprès de Kör Hüseyin Pacha qui était élégamment en exil. Un peuple apatride qu’on tient responsable un peu trop facilement de tous les maux de la terre. Maruf Ağa et 18 parents, qui ont été pris dans l’incendie de «mitrailleuses», sont morts en quelques heures. 9 septembre 2006 Dans ce mémorandum, avec une définition de la “Kurdologie” rappelant celui utilisé par l’Arménie actuel, il était stipulé que “les clans”, “les nomades” “ les Kızılbaş”, “ les Yezidis” et “les Zazas” ne pouvaient être considéré comme kurde. Dans la lettre de délation du prêtre Vartan, les seigneurs des Heyderan, Cibran, Hesenan, et les Cheikhs des confréries de derviches des Gayda, Norşin et Küfra qui se disputaient un réseau de disciples et publiaient des fatwas les uns contre les autres en s’accusant mutuellement d’être dans la supercherie. Pour Erkan Mumcu, le leader du Parti de la Mère Patrie, la force internationale ne servira pas les intérêts de la paix. Les régiments Hamidiye, qui avaient la nostalgie des seigneuries des Mîrs, en tant que projet ottoman, ils n’ont pas seulement entrepris des expéditions de pillage contre les Arméniens, ils ont également attaqué des tribus qui ne pouvaient pas trouver de place dans le système Hamidiye et ont pillé leurs régions. Jusqu’en 1908, alors que les Arméniens étaient considérés comme nuisibles pour L’État, après cette dates, il ont été progressivement considéré en tant que « victimes du régime hamidien». Encore une fois, je ne comprend pas, comment et en s’appuyant sur quoi, ils ont déterminé l’expression « une partie considérable qu’on ne doit pas sous-estimée ». Mais il est décédé quelques mois plus tard. « Nous ne pouvons tourner le dos aux terres que nos ancêtres nous ont léguées, a-t-il ajouté. Avant-Garde. Peu de temps après, un an plus tard, en tant que fruit du mouvement kurde qui a mûri, une rébellion kurde éclatera à Bitlis, et malgré les lettres amicales du calife Selim aux Arméniens, les appelant à la collaboration, ou d’au moins à rester neutres, les Arméniens réunis autour du mouvement Dachnaktsoutioun se sont armés dans le but de réprimer la « rébellion de Bitlis » et ont combattu les Kurdes en s’alliant à l’İTC. Comme souligné précédemment, le génocidaire ne peut pas détruire la « parole ». Vladimir Karapetian, le porte-parole du ministère arménien des Affaires étrangères, a exclu également toute rencontre à l’avenir, autour de ces questions, entre diplomates turcs et arméniens. Devrions-nous citer ces gardes et dire: « Les Kurdes ont saisi Afrin et l’ont rendue aux terroristes djihadistes » ?! Peut-être que la raison pour laquelle Xelîl Xeyalî, originaire de Bitlis, qui «considérait comme ennemis les Arméniens, et les qualifiait de « kurmê darê » (les vers de l’arbre) vient de cet événement ! Sükrü Elekdag, un autre député CHP, a emboîté le pas à son collègue : « Cette motion ne correspond pas aux intérêts de la Turquie. Merci. Cependant, traiter la question uniquement dans le cadre des thèses arméniennes ou endosser le crime « du maître » autant que le combat imaginaire d’un trait rouge et d’un trait bleus sur une carte est d’une amère ironie. Le génocide arménien de 1915 contient fortement ces deux caractéristiques. ». Le député du CHP Halil Tiryaki et celui de l’AKP Öner Ergenç commenceront à se battre quand ce dernier hurlera à l’adresse des députés du CHP qui protestaient contre Abdullah Gül pendant que celui-ci s’expliquait. Le génocide contient conceptuellement un programme uniforme et un cadre discipliné. Nous savons que Kadri Cemil Pacha et Ihsan Nuri ont également sauvé des centaines de civils arméniens autour d’Iğdır et de Kars. La Turquie enverra des soldats au Liban. Réaction de Nevzat Pakdil, de l’AKP : « Personne ne capitulera devant des étrangers ! Parce que ces cavaliers kurdes opérationnels, déportés vers le front, peinaient à tenir contre l’avancée de l’armée russe dès l’hiver 1914. « Quand bien même elle serait adoptée, dit-il, il est évident qu’elle n’aurait pas de valeur légale. L’ambassadeur de Turquie en Espagne compte rencontrer la députée catalane dans les prochains jours. Nous savons que presque tous ces personnages étaient membres de Teşkilat-ı Mahsusa jusqu’à l’automne 1914. « L’esclave, qui ne peut rien dire à son maître, peut finir par croire à sa culpabilité pour le crime dont il a endossé la responsabilité. L’Espagne face au génocide arménien. « Elle a également souligné, a-t-il ajouté, qu’elle a toujours soutenu la candidature de la Turquie à l’adhésion à l’Union européenne. Aucun Arménien n’est opposé à notre venue. [1] « La Turquie d’aujourd’hui poursuit le génocide arménien », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2015. Ereb Şemo, romancier kurde bolchevique renommé, est un témoin direct de ces massacres. La Turquie a réagi, bien entendu, par la voix de son ambassadeur en Espagne. Mehmet Ali Talat a admis que Chypre-Nord avait son Etat profond, soulignant que l’antenne chypriote turque était reliée à l’Etat profond opérant en Turquie. Nous n’accepterons pas d’autres frontières ». Il a rejoint le Mouvement Xoybun [Khoyboun], dont la moitié étaient d’anciens cadres de Dashnaksutyun et défendaient l’alliance kurdo-arménienne. J’aimerais aussi parler de Maruf Ağa de Bekiran, qui fait partie de mon histoire personnelle. « La zone dans laquelle je résidais était habitée principalement par une population arménienne, a-t-il déclaré. C’était l’organe de diffusion semi-officiel de la “Kürdistan Teali Cemiyetié” (Organisation pour l’essor du Kurdistan). Aydınkaya ne pouvant s’arrêter en si bon chemin, a voulu donner un exemple de la littérature kurde, en citant les vers d’Hecî Qadirê Koyî: “Xakî Cizîr û Botan, ye’ni willatî Kurdan / Sed heyf û mixabin deyken be Ermenistan” (« Malheureusement, ils appellent « Arménie » les terres de Botan et Cizre, c’est-à-dire le Pays des Kurdes »), en décrivant ses lignes comme une inspiration pour le génocide! Ils n’ont pas coûté la vie à 1 200 000, voire 1 500 000, personnes, mais à très peu. L’un des noms importants de Teşkîlât-ı Mahsûsa [‘Organisation spéciale créée par les chefs de l’Ittihad en 1914 et impliquée dans le génocide arménien. Leur nom « Hamidiye » vient de celui du sultan Abdülhamid II.). Ce sujet est expliqué en détail dans les rapports deSakıp Bey, gouverneur de Muş de l’époque. Il n’a remis aucun Arménien du village de Cergeşîn d’Ercis au gouverneur du district d’Erciş de l’époque. La Turquie’ craint par-dessus tout la montée en puissance des Kurdes en Irak du Nord, où les militants du PKK ont trouvé un sanctuaire, dans les monts du Kandil. Des milliers de Kurdes ont fuit ses zones et se sont réfugiés dans les montagnes d’Hakkâri et la plupart sont mort de froid et de faim. Sans aucun doute, des milliers de textes ont été écrits sur la vérité historique. Après avoir remis les Arméniens aux troupes russes s’approchant de la région, il est retourné dans son village, mais trois jours plus tard, les mêmes troupes russes ont attaqué son village. Endosser le crime du maître: les Kurdes et le génocide arménien. Compte tenu des lacunes dans les archives ottomanes de la période, je peux faire une humble suggestion: se référer et examiner les notes et les rapports d’observation que les diplomates russes, britanniques et français ont rédigées à Van et Bitlis. « La sécurité de la Méditerranée orientale est importante pour nous, a-t-il déclaré devant les députés. Et tous les parlements dans le monde qui ont osé reconnaître un prétendu génocide sont des ennemis du peuple turc, descendant du loup des steppes [1]. CTRL + SPACE for auto-complete. Ce devrait être un symbole d’unité et de fraternité. En échange de cette garantie, il a demandé à Bedirhan de tuer les Arméniens d’abord. Ils n’ont pas touché tous les non-musulmans, mais uniquement quelques traîtres qui s’étaient alliés à la Russie et parfois collatéralement leurs familles. Il s’est tourné vers ses amis et a dit: « N’est-ce pas +Krivê Mero+ (parrain Maruf) qui protège notre progéniture du gouverneur du district d’Erciş? Pirinçizade Feyzi Bey a saisi à lui seul la grande majorité des biens arméniens de la ville après la déportation des Arméniens dans la région de Diyarbekir, qui a permis à son neveu, Ziya Gökalp, de rejoindre la communauté d’Istanbul en tant qu’idéologue turc. « Cette nation, a-t-il déclaré, ne doit sacrifier aucun de ses fils au nom de la sécurité d’Israël. Accompagné des applaudissements de la population de Muş, ce dernier rejoignit Ömer Naci et se joignit à son défilé militaire dans la ville. Une seconde branche faisait valoir que le Grand Empire arménien, pouvait être reconstruit conjointement avec l’empire Byzantin. Selon les mots du vice-consul français, « Les Kurdes, qui ont vu les corps sans vie de Sheikh Shahabeddin et de Seyyid Ali sur la potence, tiendront non seulement l’İTC mais aussi son allié Dachnaktsoutioun. Une tâche à laquelle il entend se consacrer, s’il reste dans le monde politique après les prochaines élections. Réaction immédiate d’Ankara, par la voix d’Abdullah Gül, qui dénonce une « décision dangereuse ». « Si l’Irak accepte de voir un drapeau qui n’est pas le sien flotter sur son propre territoire, c’est fini », s’est exclamé le chef de la diplomatie turque, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision turque NTV. Essayer à nouveau de reporter sur d’autre la responsabilité de ce crime que Orhan Miroğlu, en adoration aujourd’hui avec les « conquérants d’Afrin », avait endossé à l’époque où il tentait de se rapprocher de la gauche et des libéraux turcs, en se basant sur quelques concepts sans fondement de la littérature orale et écriet kurde, est une erreur et est en contradiction avec la science, l’histoire et à la réalité des faits. Quand il a été vaincu, il a emmené sa famille avec lui et s’est enfui à Urfa et n’a pu retourner dans la région qu’en 1920. Nous savons également qu’en 1915, c’est-à-dire lors des massacres, la quasi-totalité de la population masculine âgée de 15 à 60 ans de la plupart des villages kurdes et des localités tribales était enrôlée et envoyée sur différents fronts. Le quotidien turc The New Anatolian du lundi 4 septembre’ a publié un papier sur la visite au Liban du Dr Süleyman Gündüz, un député de l’AKP qui s’est rendu au pays du Cèdre dans le cadre d’une mission humanitaire. Maruf Ağa a plaidé et pris les armes avec 18 proches. Très intéressant. Et encore, il est absurde de parler de régions kurdes en Turquie, car s’il y a bien des kurdes dans certains gouvernorats, ils sont d’abord de nationalité turque. Des propos prolongés par le Cheikh Mustafa Jaafar, le leader des Peshmergas (le nom donné aux combattants kurdes). Même les hommes ont été violés. C’est bien connu, mais uniquement par les membres de l’AKP et du MHP (Parti d’action nationaliste), les « événements de 1915 » n’ont pas duré de 1895 à 1896 et de 1915 à 1916. « Je suggère de résoudre le problème au travers de la citoyenneté, ajoute-t-il : nous devrions donner aux membres de la Diaspora arménienne qui ont émigré de Turquie la chance de devenir des citoyens de Turquie. J’ai grandi parmi les «Haçkar» et mon arrière-grand-mère Nûrê avait l’habitude de nous raconter, chaque fois qu’elle cuisinait du pain dans le fournil: l’histoire tragique des femmes et enfants que la milice gouvernementale de “Siyahmed Çavuş » jetait dans un four. Selon M. Galali, le leader kurde d’Irak du Nord a voulu dire qu’il ne voulait plus du drapeau symbolisant le régime baasiste de Saddam Husseïn. Une aile du mouvement proposa de soutenir un programme pacifique vis-à-vis des Kurdes et proposa de contribuer « au processus de formation de l’identité kurde contemporaine ainsi qu’à moderniser la société kurde elle-même ». Certes l’administration kurde du nord de l’Irak se considère partie intégrante d’un Irak fédéral, mais elle se réserve le droit d’opter pour le référendum sur l’établissement d’un Etat indépendant. Avec la déclaration de la monarchie constitutionnelle, on tente d’éliminer l’élite kurde. D’après ce que la parole nous raconte, la nation arménienne et son habitat ont été détruits au cours de ce processus. » Enfin, toujours selon Volkan Vural, Rosa M. Bonas indique qu’elle et son collègue Joan Puigcercos vont modifier certains passages de la motion, et notamment « enlever l’article demandant à la Turquie de reconnaître le génocide arménien ». Seîdê Nado, quant à lui, a été tué lors d’un affrontement à Bulanik au cours de l’hiver 1916 « avant d’avoir pu obtenir de butin ». Parce que tout d’abord, la mémoire collective orale est contournée, puis on tente d’acculer ou acquitter une des parties. Le trait rouge appartient à Nubar Pacha et le bleu à Şerif Paşa (Pacha). Personnellement, je ne crois pas que l’Empire ottoman n’ait pas eu d’agenda secret visant les Arméniens, et je ne suis pas d’accord avec la thèse de certains cercles qui affirment que « le massacre s’est mis en place spontanément pendant les années de guerre ». » La tension atteindra son paroxysme, dans l’enceinte du Parlement, lorsque Abdullah Gül reviendra à la tribune pour répondre aux critiques de l’opposition. Dans le même temps, une délégation d’Arméniens se trouvant à Kilikya, en zone d’occupation française, “à traiter le cas de quelques milliers de Musulmans” envoie un mémorandum à Nubar Pacha.