Traduction : [JFG-QuestionsCritiques] Si l'armée irakienne est largement pourvue en équipements modernes, elle manque d’encadrements de qualité et expérimenté pour mener une guerre de cette envergure. Le meurtre par la police du vétéran de la guerre d’Irak Brian Easley. En pratique : Quelles sources sont attendues ? En 1980, ses 300 avions sont majoritairement de fabrication soviétique (MiG, Sukhoi) qui se révéleront inefficaces face aux chasseurs iraniens (de fabrication américaine). nécessaire]. (Crédit photo : Freedom House Flickr) Par Nicolas J.S Davies (revue de presse : Les Crises - Extraits - 11/7/18)*. Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. L'URSS maintint le contact avec les deux belligérants et œuvra à améliorer ses relations avec Téhéran. À partir de 1984, l'IRIAF est confrontée à l'usure du matériel face à un adversaire de mieux en mieux équipé. Le ministre des Affaires étrangères soviétique Édouard Chevardnadze se rendit à Qom rencontrer en mars 1989 l'ayatollah Khomeiny. Le Bataillon International de Libération est une unité militaire constituée de combattants étrangers se battant avec les Unités de protection du peuple pour défendre le Rojava contre l'État islamique[15],[16],[17]. Dans une lettre datée du 14 août 1990, Saddam Hussein accepte de revenir aux accords d’Alger de 1975 : il libère une partie des prisonniers de guerre (les derniers prisonniers de guerre ne seront libérés que plus de dix ans après la fin des hostilités)[5] et l'armée irakienne quitte les territoires occupés. nécessaire]. La ligne de front se stabilisa à la frontière commune, malgré de nombreuses offensives de part et d'autre, il n'y eut pas de percée majeure pendant plus de six ans. Son bilan est catastrophique, et tout d’abord pour l’Irak et pour son peuple. … La sous-commission de l'ONU pour les droits de l'homme estima, par onze voix contre huit, qu'il n'y avait pas lieu de condamner le régime de Saddam Hussein pour violation des droits de l'homme. Selon l'analyse de Amnon Kapeliouk dans le Monde diplomatique, le pays choisit de laisser se prolonger la guerre afin de voir deux ennemis s'affaiblir et détourner l’attention de l’opinion publique du problème palestinien. Lorsque le Chah était au pouvoir, des dissensions existaient déjà entre l'Iran et l'Irak. Le problème est que Moscou a toujours refusé de leur livrer des bombes spéciales FAB-500T munies d'une enveloppe de protection thermique, ainsi que les attaches correspondantes. Après huit années de guerre, la lassitude du conflit qui s'installe, associée à la dégradation rapide des relations entre les États-Unis et l'Iran, mais aussi au déclin du soutien de la communauté internationale pour l'Irak, mène à l'acceptation d'un cessez-le-feu négocié par l'ONU. En juin 1982, l'Iran parvient à regagner le territoire perdu après l'attaque irakienne, et adopte une posture offensive pour le reste du conflit. Israël servit d'intermédiaire dans l'affaire, qui avait déjà vendu secrètement auparavant des armes antichars (missiles TOW) et des missiles sol-air à l'Iran. La France, par exemple, fut le deuxième fournisseur d'armes de l'Irak, formant des pilotes, permettant aux irakiens d'utiliser la base d'aéronautique navale de Landivisiau[40] (pour la formation de pilotes) et la base aérienne de Châteauroux-Déols[41] (pour l'exportation d'armes vers l'Irak) et prêtant même cinq Dassault Super-Étendard[42] (lors de l'opération Sugar) de sa marine en attendant que les Mirage F1 commandés soient livrés, et fournit secrètement à l'Iran environ 450 000 obus d'artillerie de 155 et 203 mm de la société Luchaire entre 1982 et 1986[43] ainsi que des pièces détachées pour des missiles sol-air Hawk[44]. Vingt-cinq autres vedettes venaient d'un chantier de Boston. Les manuels scolaires insistent pour dire qu'il y eut un million de morts Iraniens lors de ce conflit. Combattants étrangers pendant les guerres civiles syrienne et irakienne (Redirigé depuis Task force Lafayette (Guerre d'Irak)) De nombreux combattants étrangers ont rejoint les rangs des organisations militaires impliquées dans les guerres civiles syriennes et irakienne. La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. Et à plus de 100 millions selon John Bulloch en 1983[48]. Après le succès du référendum sur l'installation d'un régime islamique en Iran, remporté officiellement à 98 % par le « oui », il appelle dès 1980 les Irakiens à renverser le régime de Saddam Hussein arrivé au pouvoir un an plus tôt. Divers affrontements armés eurent lieu, allant de simples escarmouches à des batailles en règle concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le golfe Persique. La faible capacité offensive de l'armée et la médiocrité des généraux irakiens pourraient être compensées par l'utilisation d'armements toujours plus sophistiqués (bombes à guidage laser, chars de nouvelles générations), mais les conscrits, souvent chiites et kurdes, sont peu armés et ne servent qu'à freiner le premier élan des attaques ennemies. Espérant tirer profit de l'instabilité politique postrévolutionnaire régnant en Iran, l'Irak attaque sans avertissement formel en bombardant des bases aériennes iraniennes le 20 septembre 1980, pénétrant sur le territoire iranien deux jours plus tard. Nous avons eu une expérience bouleversante ayant assisté aux souffrances endurées par la fillette de quatre ans moins de deux heures avant sa mort. En juin de cette même année, l'Irak décrète un cessez-le-feu, mais voit son territoire envahi à son tour le mois suivant. Il s'avéra que la libération des otages (ainsi que le financement occulte d'opposants proches des États-Unis au Nicaragua, les Contras) fut négociée contre la livraison à l'Iran d'armes américaines (2 008 missiles TOW, des pièces détachées de systèmes Hawks pour une valeur réelle de 12,2 millions de dollars)[62] et de rapports secrets sur les troupes irakiennes. En 1991, des cadres de l'entreprise italienne Valsella (en) sont condamnés pour avoir exporté illégalement neuf millions de mines terrestres vers l'Irak entre 1982 et 1985. Le groupe est actif dans le Kurdistan irakien aux côtés des Peshmergas, notamment dans les villes de Dahuk et Kirkouk[5]. Une franchise française de l'organisation est créée le 7 janvier 2015, immédiatement après l'attentat contre Charlie Hebdo au cours duquel deux terroristes d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique commettent un carnage à la rédaction de l'hebdomadaire, à Paris[5]. Après deux ans de guerre, la position de l'Iran se radicalise : il s'agit désormais de réduire la puissance de l'Irak, de destituer Saddam Hussein et de le remplacer par un régime islamique. En effet d'après un document Les États-Unis ont eu des contentieux avec l'Iran dès la proclamation de la République islamique. D'ailleurs, la démoralisation des soldats iraniens du fait des attaques chimiques de l'armée irakienne, l'impossibilité pour l'Iran de pouvoir riposter de la même manière et la peur d'une attaque chimique sur Téhéran, qui aurait eu des conséquences désastreuses, expliquent en partie la volonté de Khomeini d'accepter le cessez-le-feu du 18 juillet 1988[19]. Les deux pays comptent sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires, induisant une forte augmentation des exportations de barils, directement liée au conflit. Dans les faits, c'est un retour au statu quo ante. L'Encyclopædia Universalis avance le nombre d'1,2 million de morts[2]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Même 40 ans après la fin de la guerre au Vietnam, les anciens soldats américains souffrent actuellement du syndrome de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres problèmes de santé mentale, selon une étude publiée dans JAMA Psychiatrie. ... Nous leur faisons peur", insiste Jason Young, 31 ans, retiré d'Irak après trois années de guerre, pour PTSD. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Moscou livrant plusieurs centaines de millions de dollars de matériel militaire à l'Iran directement ou en passant par des pays tiers dont des obusiers M1954 envoyés dès l'ouverture du conflit, un contingent de conseillers militaires vient en Iran, 3 000 hommes mi-1983, et 4 200 en mars 1987, une station d'écoute soviétique fut installée dans ce pays, des officiers iraniens entrèrent dans des écoles militaires et il y eut coopération entre les services de sécurité[56]. Au total, les dépenses militaires, pertes en produit intérieur brut et capitaux non investis auraient dépassé 500 milliards de dollars pour les deux pays. Cette situation se ressentira particulièrement pour l'armée de l'air dont les échecs initiaux (bombardements peu précis, problèmes de logistique) faciliteront grandement la contre-offensive iranienne. Les deux belligérants s'échangèrent même une cinquantaine de chars capturés l'un par l'autre en 1985, ce qui fut un des événements parmi les plus inhabituels de cette guerre. L'Arabie saoudite, le Koweit et les autres monarchies de la péninsule Arabique ont largement financé l'effort de guerre irakien, par crainte d'une contagion révolutionnaire vers leurs propres populations chiites. Le lieutenant-général John F. Sattler et le major-général Richard F. Natonski ont dirigé 15 000 soldats américains et de la coalition contre environ 5 000 combattants insurgés dirigés par Abdullah al-Janabi et Omar Hussein Hadid. L'Union soviétique, liée à l'Irak par un accord de coopération depuis 1972, proclama dès le début du conflit sa neutralité, coupant sur le champ les livraisons d'armes à l'Irak après son agression contre l'Iran : les accords sur les livraisons ne valaient que pour les cas de défense contre une attaque éventuelle et non pour cautionner une invasion[réf. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts est gravement endommagée par une mine iranienne. Qui sont les combattants étrangers qui s’attaquent à l’Etat islamique ? Tous, à Bagdad, étaient convaincus de l'inanité des canons bi-tubes et missiles sol-air utilisés, dont l'effet se limitait en général à provoquer une réplique mortelle de l'ennemi visé. Une pancarte de protestation dans le quartier de Kafersousah à Damas, en Syrie, le 26 décembre 2012. Eric London. Le 17 mars 1988, l'armée irakienne utilise des armes chimiques et biologiques sur la ville kurde d'Halabja qui causent la mort de près de 5 000 habitants. La guerre d’Irak est une guerre pour l’expansion territoriale d’Israël. Les États-Unis émettent plusieurs versions contradictoires au cours des jours suivants. Je vous ai déjà dit que les terroristes peuvent aller à leur gré dans n’importe quel pays, même en … L’Irak continuait à être approvisionné par la France (y compris en missiles antichars), par l'Union soviétique, la Corée du Nord, le Viêt Nam et l'Égypte, essentiellement en munitions de char T-54 et T-55, que les livraisons en matériel américain rendirent rapidement inutiles. L'Iran demeure quant à lui largement isolé tout au long du conflit. En raison de cette diminution considérable, l'Irak dut recourir à l'aide de l’Arabie saoudite, entre autres. Ce fut un mensonge froid et calculé, et la décision d’envahir a … Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. Tigrane Yégavian, « Riyad et Téhéran. Au sujet de cet incident, une thèse un peu différente est mise en avant dans l'émission de Patrick Pesnot Rendez-vous avec X[30],[31]. Le scandale était lié au sort d'otages américains retenus au Liban par le Hezbollah. Les attaques de 1987 et 1988 contre les plates-formes pétrolières iraniennes donnèrent lieu à une plainte devant la Cour internationale de justice, qui trancha l'affaire en 2003 en déboutant les deux parties (plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis)). C’est ainsi que le concile Vatican II a défini que « ce n’est pas parce que la guerre … Deux jours plus tard, l'armée irakienne entrait en Iran. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. L’Iran estime officiellement à 300 milliards de dollars le prix de la reconstruction de son économie. Les recrues, venues de tout le continent européen, sont bénévoles (pour ne pas être accusées de mercenariat) et la plupart du temps anciens militaires[5]. nécessaire], livrant des BGM-71 « TOW » (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 « Hawk » ainsi que des BL-755 (ces dernières étant déployées par les F-4E iraniens dans une grande partie des missions d'attaques), faisant des ventes d’armes la première recette d’exportation du pays[49]. Guerre irak 2003 chronologie. En 1988, l'armée irakienne reprend le dessus, avant d'être vaincue lors de l'opération Mersad (26 – 30 juillet 1988) qui est la dernière grande bataille de la guerre[réf. Cette thèse a été à l'époque également défendue quelque temps par l'administration américaine. L'objectif est de proposer à de jeunes Français, Belges ou Suisses d'aller combattre les djihadistes, en particulier ceux de l'État islamique, sur leurs terres[5]. Le 16 avril 1987, l'Iran accuse l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique sur les villages frontaliers d'Alout et de Kandar près de la ville de Baneh, affirmant également que 10 villageois sont blessés lors de ces attaques[12] et accusant ensuite l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique le 21 avril 1987 dans la région de Baneh et Sardasht et d'y avoir blessé 60 personnes[13]. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. Au cours de la première année de guerre, l'Iran et l'Irak ont perdu environ le même nombre de chars, entre deux cent cinquante et trois cents. Un total de 546 navires de commerces étrangers furent attaqués par les deux belligérants, causant la mort de 430 marins civils[9]. L'opération française de 1987-1988 dans l'océan Indien fut appelée opération Prométhée[39]. On confond parfois ce jus ad bellum avec le jus in bello qui concerne l’immunité des non-combattants, le respect de l’objection de conscience et la proportionnalité des moyens vis-à-vis de l’intention droite. Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie selon les estimations de plusieurs centaines de milliers à plus d'un million de morts. Défiler vers le bas. Le 19 octobre 1987 quatre destroyers américains attaquèrent et détruisirent presque totalement au canon naval les deux plates-formes pétrolières iraniennes de Reshadat et Resalat. Cependant, après mai 1979, un certain nombre d'incidents éclatèrent le long de la frontière : Le 20 septembre 1980, l'aviation irakienne bombarda un certain nombre de terrains d'aviation iraniens. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliers opposant les deux pays. Parmi les vedettes des Pasdarans qui s'attaquaient aux navires dans le golfe persique, vingt d'entre elles avaient été construites en Suède et livrées en 1986. Pour contrer les vedettes rapides des Gardiens de la Révolution (Pasdarans), le 160th SOAR (A), une unité composée d'hélicoptères légers AH-6/MH-6 Little Bird des forces spéciales des États-Unis ainsi que de vedettes Sea Spectre fut engagée à partir de 1987 pour lutter contre cette guérilla maritime : il y eut une centaine d'accrochages[27]. La seconde erreur du président irakien vient de sa surestimation de la puissance militaire de son pays. Ce sont vos manufacturiers de la défense qui font de l’argent sur cette guerre qui s’éternise avec peu de raison. Un navire reconverti en mouilleur de mines, l'Iran Ajr, fut capturé le 21 septembre 1987 puis coulé par l'US Navy après avoir été pris en flagrant délit de pose de mines sur les voies commerciales[26]. Les grandes puissances, inquiètes de l'apparition de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme et faire contrepoids à l'Iran. Dwekh Nawsha (« futurs martyrs » en araméen) est une organisation militaire chrétienne créée en août 2014 afin de défendre les communautés chrétiennes, assyriennes et chaldéennes d'Irak. Lors de cette guerre, "retrouver la trace des femmes tombées au champ d' honneur ... et les "mortes pour la France" depuis 1940 (1) La Seconde Guerre mondiale ... Si l'on parle communément "d'anciens combattants", on n'honore jamais les ... ce constat pour la Seconde Guerre mondiale vaut pour l'Indochine et l'Algérie.